Envoyez la musique !

C’est bien connu, les îles tropicales ont le rythme dans la peau. Si l’on est fan de danse et de mélodies, rien n’est plus agréable que de découvrir la salsa, la bachata, le zouk, le séga, le Bodu Beru… et toutes ces musiques du soleil qui délivrent corps et âmes en réenchantant les vacances. Dans les Iles, le festival de sons est une seconde nature.

République Dominicaine et Mexique

La latinité des deux pays n’est plus à démontrer. Et qui dit latinité dit sensualité… et parfois même « collé-serré » ! 

En République Dominicaine, cette félicité s’exprime à travers deux genres musicaux, le merengue et la bachata. Avec des sons et instruments hérités de racines ouest-africaines et espagnoles, ils incarnent le sens de la fête et le talent artistique des Dominicains, jamais en peine lorsqu’il s’agit de battre la mesure et s’enivrer de musique.

« L’Unesco a reconnu le merengue au patrimoine mondial oral et immatériel de l’humanité »

Le merengue est la danse nationale, inscrite en 2016 au « patrimoine oral et immatériel de l’humanité » par l’Unesco. Danse à deux temps, elle est accompagnée de musique et de paroles qui racontent la vie quotidienne. Les trois instruments qui l’escortent incarnent parfaitement l’identité dominicaine. Le tambora est un tambour originaire d’Afrique, l’accordéon est issu d’Espagne et le güira, un cylindre métallique à trous, tire ses racines des Taïnos, le peuple indigène dominicain anéanti par les Espagnols lors de la conquête des Amériques. Plusieurs musiciens de merengue sont connus au-delà des frontières. C’est le cas de Johnny Ventura, Wilfrido Vargas, Joseíoto Mateo…

Rumba et salsa, rythmes « mondiaux »

La bachata est inspirée du boléro rythmique et de musiques africaines. Elle se distingue du merengue par une plus grande lenteur et sensualité. D’abord populaire, elle a gagné toutes les couches de la société et appartient aujourd’hui à la culture musicale du pays. Popularisée dans les années 1960, elle s’est enrichie de nouveaux rythmes jusqu’à intégrer des sons contemporains à partir de 1990 et de connaître une audience mondiale, grâce à des artistes comme Romeo Santos ou le groupe Aventura.

D’autres musiques sont populaires en « Rep Dom ». Citons le « son », un genre né au nord du pays à la fin du 19ème s., mélange de rythmes latins et africains. Sonia Cabral en est l’égérie, les ensembles El Grupo Maniel et Grupo Bonyé des interprètes célèbres. 

Concerts gratuits de Santo Domingo

Le registre musical dominicain s’étend aux musiques folkloriques – très en vue lors du carnaval de février -, illustrées par les Congos de Villa Mella (tambours, maracas…), déclarés « chefs d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité » par l’Unesco en 2001. Le jazz dominicain, le rock, la musique électronique et le dembow, genre de dancehall local, sont aussi populaires.

Les conseils d’Exotismes

  • Se trouver en « Rep Dom » lors du carnaval de février, symbole de la joie de vivre dominicaine (parades et concerts à Santo Domingo, La Romana, Punta Cana…).
  • Assister le dimanche en fin d’après-midi, à Santo Domingo, aux concerts gratuits de « son », bachata et merengue du Grupo Bonyé, au pied des ruines du monastère de San Francisco. Danse dans la rue et chaude ambiance !
  • Profiter des soirées musicales proposées par les hôtels-resorts.

Le Mexique n’est pas en reste pour chanter et danser. La diversité régionale du pays se retrouve dans les musiques et danses folkloriques, très nombreuses et « identitaires ». La plupart sont issues d’apports mélangés, des danses amérindiennes jusqu’à celles apportés par les Européens lors de la colonisation. Ces groupes traditionnels venus de différentes régions se produisent régulièrement dans les resorts de Cancún et de la Riviera Maya.

« Les mariachis, reconnaissables à leurs costumes, interprètent un large répertoire de chants folkloriques mexicains »

Tout le monde connait les mariachis. Reconnaissables à leurs guitares, grands chapeaux et costumes brodés, ils interprètent un large répertoire de chants folkloriques (boléros, valses, corridos…). Le genre « mariachi », avec musique à cordes, chant et trompette, est inscrit depuis 2011 au patrimoine oral et immatériel mondial de l’humanité.

Danse du chapeau mexicain

Lors de spectacles à Playa del Carmen ou ailleurs, on pourra aussi découvrir, au gré des programmations dans les hôtels-resorts, la musique et la danse du chapeau mexicain (Jarabe Tapatío, danse nationale du pays), la « danse des vieillards », la Conquista… et bien sûr entendre la célébrissime « La Bamba », chanson originaire de la région de Veracruz.

Trois autres styles musicaux sont écoutés au Mexique : la rumba, la salsa et le chachacha. La rumba, danse latine du 19ème s., s’exécute sur des rythmes mexicains ou cubains. C’est aussi une danse de compétition. Très populaire en Amérique centrale, la salsa remonte aux années 1970, quand des immigrants caribéens l’ont développé à New York. Rumba et salsa ont explosé en Europe ces dernières années, dans un joyeux mélange de rythme latino et de défoulement.

La pop latino, c’est chaud !

N’oublions pas la pop latino, dont le genre inonde nos radios musicales, en particulier l’été (chaleur, sensualité, fête…). Parmi les succès mexicains exportés, on se rappelle « Yo no te pido la luna », de Daniela Romera ; « Y yo sigo aquí », de Paulina Rubio, « Desde esta noche » de Thalia, « No querías lastimarme », de Gloria Trevi (près de 400 millions de vues sur You Tube)… En 2021, celle qui défraie la chronique est Becky G, beauté mexicaine suivie par des millions de fans sur You Tube (clips « Mayores » et « Sin pijama »). 

Les conseils d’Exotismes

  • Passer une soirée dans la discothèque-spectacle Coco Bongo, à Cancún ou Playa del Carmen. Défoulement latino garanti sur scène et dans les tribunes.
  • Pour les « accros » de sons d’aujourd’hui, réserver ses dates de séjour sur la Riviera Maya lors du Native Festival, en septembre, à Cancún (dancehall, hip-hop, afrobeat…). L’édition 2021 a hélas été annulée pour cause de Covid-19.
  • Les 15 et 16 septembre sont les dates de la Fête Nationale : il serait bien surprenant de ne pas assister, à Cancún ou Playa del Carmen, à un concert de musique donné en cette occasion !

Martinique & Guadeloupe

Musique et danse font partie de l’ADN des deux îles et contribuent à l’image de destinations festives. Elles sont l’expression d’une identité et de luttes pour la reconnaissance d’une créolité et d’une histoire dont les origines se trouvent en Afrique. Il faut se rappeler que les esclaves jouaient de la musique pour mieux supporter leur condition…

La biguine et le zouk sont les deux genres musicaux qui viennent à l’esprit lorsque l’on parle des Antilles françaises.

La Guadeloupe a vu naître la biguine. Issue des esclaves affranchis qui se produisaient dans les bals au 19ème s., ce style musical est joué et chanté par des groupes composés d’un banjo, d’un tambour, d’un trombone et d’une clarinette. La biguine a connu son heure de gloire dans les années 1930. Elle fut même intégrée par des artistes de jazz de la Nouvelle-Orléans. Dans le genre, personne n’a oublié le célébrissime morceau « Ba moin en tibo doudou » !

Biguine, zouk, gwo ka...

Le zouk semble appartenir depuis longtemps à l’histoire des Antilles et notamment de la Guadeloupe. Il n’est pourtant né qu’au début des années 1980. Si l’origine du nom est sujette à interprétations, le style, lui, est clair : un rythme festif mêlant tradition antillaise et disco, associé à une danse de couple « Kolé Séré ». C’est le groupe Kassav, fondé par deux guadeloupéens, qui popularise le genre. La France et d’autres pays s’entichent vite de ce zouk entrainant et de la voix de sa célèbre chanteuse, Jocelyne Béroard.

Kassav, Zouk Machine, Les Déesses…

Quantité de groupes ont fait depuis leur chemin : Zouk Machine (Guadeloupe), Taxi Créole (Martinique), la Compagnie Créole (Antilles-Guyane)… Plus récemment, Médhy Custos ou Les Déesses ont régénéré le style. « Zouk la cé sel médicament nou ni » (« Le zouk est notre seul médicament ») disent toujours ses adeptes !

« Le gwo ka accompagne toutes les fêtes et rassemblements populaires de l’île »

Mais la musique traditionnelle par excellence de la Guadeloupe est le gwo ka. Issue de la période de l’esclavage, elle puise ses racines en Afrique et se joue avec des ka, des tambours antillais. Associant musique, danse et chant, elle accompagne toutes les fêtes et rassemblements populaires. C’est l’âme artistique de l’île.

Les conseils d’Exotismes

  • Partir en Guadeloupe durant le carnaval, en janvier et février. Il se tient de l’Epiphanie au Mardi Gras, à Pointe-à-Pitre et dans plusieurs communes. Celui de Basse-Terre est l’un des plus authentiques. Les temps forts ont lieu le dimanche, le lundi et le mardi Gras.
  • Assister au festival de Gwo Ka de Sainte-Anne, chaque année en juillet.
  • S’informer auprès de son hôtel sur les dates de lewoz, soirées populaires villageoises des vendredis et samedis soirs. Le gwo ka « y coule à flot » !

La Martinique
Si le zouk a aussi essaimé dans l’île, deux genres musicaux sont attachés à la destination : le bèlè et le chouval bwa.

« Le bèlè, hérité des esclaves martiniquais, est enraciné dans la culture locale »

Le bèlè est un style musical hérité des esclaves affranchis, qui mêle chant, tambour et danse. Le chanteur donne le rythme, suivi par des répondeurs. Ils entrainent derrière eux le tambouyé (joueur de tambour), les danseurs et les danseuses. Autrefois musique de « libération » des champs, jouée pour rythmer le travail et raconter les péripéties de la vie quotidienne, elle s’est nourrie de rythmes plus contemporains et perdure aujourd’hui dans des foyers du nord (Basse-Pointe et Sainte-Marie) et du sud (Le Diamant et Anses d’Arlet).

Dédé Saint-Prix, âme du chouval bwa

Le chouval bwa est un style issu… des manèges à chevaux de bois. Jadis, un orchestre prenait place en son centre et jouait de la musique pendant que le manège tournait. Parmi les instruments se trouvaient un tambour, un accordéon, un ti-bwa (percussion) et un cha cha. L’artiste Dédé Saint-Prix perpétue depuis plus de 40 l’âme du chouval bwa. 

Kalash, star du reggae dancehall

Le reggae dancehall a aussi droit de cité en Martinique. Avec des paroles souvent sans concession sur la vie sociale et politique, elle est incarnée par des artistes comme Kalash (originaire de l’île) et Saël.

Les conseils d’Exotismes
• Surveiller les dates du festival Bèlè Matinik. En 2021, l’édition s’est tenue en juillet à Sainte-Marie. Spectacles de bèlè aussi lors du Festival de Fort-de-France, en juillet.
• Le 21 juin, c’est la Fête de la Musique dans l’Hexagone… et les îles. En Martinique, de Fort-de-France au Lamentin et au François, c’est l’explosion des sons !
• Trois lieux pour écouter de la musique sur l’île : Le Dream Club à Fort-de-France ; Le Sax’ aux Trois-Îlets ; le Wahoo Café au Carbet.

Réunion

Multiculturelle, l’île s’inspire d’influences diverses pour nourrir une identité musicale très forte. A la Réunion, la musique n’est pas seulement la marque d’une âme festive. Elle est le signe d’une conscience culturelle profonde, héritée des temps de l’esclavage et de l’immigration (Afrique, Madagascar, Inde, Europe…). Deux genres musicaux sont inscrits dans les gênes de l’île et il serait étonnant de la quitter sans les avoir entendus : le séga et le maloya. La Réunion s’est aussi enrichie de sons du monde et intègre quantité d’influences rock, reggae, électro, rap… Bref, un vrai bouillon de culture musical !

Séga, séga…

A la fois musique et danse, le séga se joue avec des orchestres pratiquant plusieurs instruments. On reconnait facilement le djembé (tambour issu d’Afrique), un peu moins le roulèr (autre sorte de tambour), le pikèr (cylindre de bambou joué avec des baguettes), le kayamb (percussion idiophone) ou parfois le vali (instrument malgache). Il n’est pas rare non plus de voir des musiciens jouer sur des objets de récup’ : caisses en bois, bidons et même boites de conserve ! Enfin, les orchestres ont intégré depuis les années 1980 des instruments contemporains, basse, clavier, guitare électrique, saxophone, voire harpe ou violon. Le tout constitue la base rythmique sur laquelle chantent les solistes et les chœurs.

Il n’est pas rare de voir des musiciens jouer sur des objets de récup’ : caisses en bois, bidons et même boites de conserve

Le séga se danse, c’est là où les choses se corsent pour les touristes ! Modéré ou vif, le rythme impose un savant mouvement de hanches et de pas. L’homme et la femme tournent sur eux-mêmes, proches mais pas enlacés, parfois en pliant les genoux. Quant aux chants, ils sont créoles. Ils s’inspirent de la vie quotidienne, sociale, politique… et versent souvent dans la dérision ou l’ironie.

Baptêmes, anniversaires, mariages…

Vous voulez entendre du séga ? Assistez à un spectacle de « musiques péi », à un concert ou à une kabar (fête). Et tendez l’oreille, le dimanche, en passant devant un restaurant ou une plage : le séga accompagne généralement les fêtes de baptêmes, communions, mariages et anniversaires.

Les conseils d’Exotismes

  • A Hell-Bourg, dans le cirque de Salazie, visiter la Maison Morange, le « Musée des musiques et instruments de l’Océan Indien ». Plus de 1 500 instruments constituent la collection. Ambiances sonores et bornes interactives immergent le visiteur dans le réel.
  • Assister au Festival Safiko, du 10 au 12 décembre à Saint-Pierre (musiques du monde) ou aux Electropicales, 1er festival de musique électronique de l’Océan Indien, du 22 au 24 octobre.

Ile Maurice

Vous avez aimé le séga de La Réunion ? Vous adorerez celui de l’Île Maurice ! (ou vice versa). A l’instar de son voisin, il est aussi inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Le séga tipik – c’est son nom - est un art du spectacle très vivant. Ses rythmes vifs, ses danseuses aux jupes multicolores et ses instruments locaux typiques (ravanne, maravane, triangle…) offrent des shows visuels et sonores remarquables Lui aussi hérité de l’esclavage, il est chanté en créole et aborde des sujets aussi universels que l’amour, la vie quotidienne, le déracinement…

Maravane et ravane, deux instruments majeurs

Les instruments de musique prennent une grande place. La maravanne est le plus étonnant. Il s’agit d’une boîte rectangulaire constituée de cannes à sucre qui contient des cailloux ou des billes. Le musicien la secoue en rythme pour accompagner le chanteur et les autres musiciens. La ravane est aussi omniprésente. C’est un tambour taillé dans du bois de goyave sur lequel est tendu une peau de chèvre. Il arrive que l’on joue encore du bobre, un bout de bois tendu par deux cordes et relié à une calebasse.

A Rodrigues, le séga Tambour

Les pionniers du séga à l’Île Maurice, tels Luc Legris ou Ti Frère, ont enfanté quantité de groupes qui animent les fêtes de villages, les festivals et les évènements familiaux. Un mot sur l’île Rodrigues : là-bas, le style s’appelle Sega Tambour. Vous savez tout - ou presque. A vous d’apprendre à danser en faisant glisser vos pieds sur le sol…

La diversité ethnique mauricienne se retrouve sur scène. Séga Tipik, Geet Gawai, danse du Dragon… le monde de la culture a rendez-vous sur l’île

La diversité ethnique mauricienne se retrouve aussi sur scène. Lors d’un voyage à Maurice, vous aurez peut-être la chance de croiser une fête publique ou privée hindoue. Ce sera l’occasion d’assister ou d’entrevoir une cérémonie de Geet Gawai, constituée de prières, de musique, de chants et de danses. Dans leurs saris, la grâce des danseuses indiennes évoluant au rythme du sitar est exquise.

Une scène mauricienne vivante

Les habitants d’origine chinoise ont aussi leurs traditions. Il n’est pas rare d’assister à un spectacle de danse du lion ou du dragon, exécuté par une compagnie locale. Un mot enfin sur les musiques d’aujourd’hui : du rap ou rock en passant par le hip-hop, la scène mauricienne est tout sauf endormie !

Les conseils d’Exotismes

  • Lors du Nouvel An chinois (fin janvier ou début février), assister à la danse du Lion dans le quartier de Chinatown, à Port-Louis (également lors du festival de ce quartier, en avril).
  • Caler ses dates de voyages avec celles du Festival International Kreol (FIK), en général fin novembre ou début décembre (sous réserve cette année en raison du Covid-19). 

Les Seychelles

Au risque de se répéter, c’est encore le séga qui fait force de loi aux Seychelles – après tout, ces îles de l’Océan Indien ont une culture commune ! Séga tremblé ou séga moderne… le séga est THE Music of Seychelles Islands. Joué lors des festivals et des fêtes privées avec des instruments locaux tels le kaskavel ou le mouloumba, le balancé de hanches qu’il entraine donne le sourire et une énergie positive aux habitants et aux touristes.

Autre musique traditionnelle de l’archipel : le moutia. Plus torride encore que le séga, ce style musical mélange tambours et chants choraux. D’origine africaine et malgache, cette danse issue elle aussi de la traite négrière dégage une puissance sensuelle indéniable. Avec l’apport du reggae dans les années 1970, il a donné naissance à un genre nommé me mouggae. Signalons enfin l’existence du sokwé, sorte de musique théâtrale dansée par des acteurs.

Les conseils d’Exotismes

  • Assister au festival Kreol des Seychelles, chaque année en octobre à Mahé, Praslin et La Digue.

Les Maldives

Pays musulman, les Maldives ne sont pas versées dans les mêmes musiques que les autres îles de l’Océan Indien. Le style référent de l’archipel se nomme Bodu Beru. Inspiré d’Afrique de l’Est, cette danse populaire jouée sur des percussions est interprétée lors d’événements festifs se donne en spectacle dans les soirées d’îles-hôtels.

Bodu Beru et mouvements de bras

Le spectacle prend toujours la même tournure : des musiciens (percussionnistes, batteurs…) entourent des danseurs qui « improvisent » des pas aériens avec de grands mouvements de bras, au centre de l’espace. Au fil de la représentation, les danseurs entonnent un chant dont le rythme s’accélère peu à peu. Les scènes forment un spectacle parfois étrange qui tend vers des sons hypnotiques

Venu d’Afrique de l’Est…

Issu probablement d’esclaves africains arrivés avec des marchands arabes lors de voyages vers l’Asie aux 11ème et 12ème s., le Bodu Beru (signifiant « larges percussions ») a traversé les siècles. Les paroles des chansons racontent, sans surprise, des histoires d’amour, de pêche ou de vie quotidienne. Cette discipline exigeante nécessite des années de pratique avant les acteurs deviennent des artistes reconnus.

Thara et Bolywood

Les Maldives disposent aussi d’une musique traditionnelle, le thara, apparentée aux musiques des pays du Golfe Persique. Proche de l’Inde, l’archipel est aussi soumis à l’influence des musiques de Bollywood

Les conseils d’Exotismes

  • Participer à une soirée Bodu Beru lorsqu’elle est proposée par votre île-hôtel.

 

 

Dernière mise à jour : 09/03/2022

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