En voiture Maurice !

Idéale pour découvrir les secrets de la destination, la location de voiture couplée à un séjour côtier offre au voyageur une autonomie complète. Tout en profitant des plages de l’hôtel, elle permet de sillonner les côtes de l’Océan Indien et les territoires méconnus de l’intérieur. Exotismes offre la possibilité de choisir ce type de voyage combiné.
 

Comment avoir un aperçu général de l’Île Maurice sans amputer les plaisirs d’un séjour balnéaire ? La réponse tient en trois mots : location de voiture. Certes, l’idée n’est pas nouvelle. Depuis longtemps, des voyageurs choisissent cette option pour effectuer des excursions en liberté. En général durant un, deux ou trois jours, rarement plus. Dans d'autres destinations, les autotours ont aussi leurs adeptes, des voyages itinérants séduisants mais avec la contrainte de devoir changer d’hôtel chaque jour.

Notre option de location de voiture, "Fly and Drive", cumule les avantages du séjour balnéaire avec le choix d’excursions réalisables à tout moment. Et ceci à des prix parfaitement négociés. Le client récupère ainsi la voiture à l’arrivée à l’aéroport, séjourne dans un resort balnéaire et rend le véhicule à son retour, 5, 6, 7 jours ou plus après. Entre temps, libre à lui de l’utiliser comme il l’entend.
 

Pour que cette option soit confortable, il est bon de rappeler quelques règles. Louer un véhicule à l’Île Maurice nécessite d’avoir au minimum 21 ans et un an de permis (le document français suffit). A l’Île Maurice, ex-colonie anglaise, on roule à gauche. Les voitures ont donc le volant à droite. Le réseau s’améliore partout mais certaines routes étroites nécessitent encore une grande vigilance, notamment celles qui n’ont pas de trottoirs, ainsi que durant la récolte de la canne à sucre (juillet à début décembre), avec les nombreux engins agricoles en circulation. L’île étant densément peuplée, les routes sont empruntées par quantité de deux roues et de piétons. Evitez autant que possible de rouler la nuit, en sachant que celle-ci tombe vite et que certains véhicules n’utilisent pas leurs phares… Enfin, comme partout, la vitesse est limitée : 50 km/h en ville, 80 km/h sur route et 110 km/h sur l’autoroute reliant l’aéroport à la capitale Port-Louis. 

Parmi les itinéraires routiers, certains sont à ne manquer sous aucun prétexte. Ceux qui séjournent au Touessrok ou au Preskil devront réserver leur journée pour emprunter la route côtière de l’Est reliant Bel Air à Mahébourg (ou inversement). Après un détour par Flacq pour s’immerger dans le marché en plein air (le mercredi et le dimanche), cap sur cette route, la B28. Moins fréquentée que beaucoup d’autres, elle suit exactement le trait de côte entre Grande Rivière Sud-Est et Mahébourg. Au menu, des villages de pêcheurs et des bourgs agricoles, des vues grand angle sur le lagon et les montagnes (Bambous, De Grand Port), un arrêt « Histoire » à la Pointe du Diable (27 canons installés par les Français pour protéger la côte des attaques britanniques)… et ce bonheur rare de sillonner un territoire intègre, au plus près de la vie mauricienne.
 

En passant à Vieux Grand Port, on se rappellera qu’ici s’installèrent les premiers colons hollandais, à la fin du 16ème s., apportant avec eux la culture de la canne à sucre. La route entame ensuite le contournement de la baie de Vieux Grand Port, traversant l’embouchure de la Rivière Champagne avant de rejoindre Mahébourg où se trouve le musée d’Histoire nationale, regroupant de nombreux documents sur l’époque coloniale. 
 

Au sud-ouest, un autre itinéraire côtier intéressera les touristes en séjour au Preskil Island Resort ou au Veranda Tamarin : la route de Baie du Cap. Même courte, certains la considèrent comme la plus belle de l’île. Depuis Souillac (rien à voir avec la ville homonyme du Lot, en France !), la route B9 dépasse la Pointe aux Roches avant de longer la baie du Jacotet. Après Bel Ombre, elle devient franchement sauvage le long de la plage de l’Anse Saint-Martin. Mais le plus beau reste à venir. Après le petit village de pêcheurs de Baie du Cap, elle s’accroche au littoral comme un oursin à son rocher, bloquée sur son flanc droit par le relief montagneux. Un lieu illustre cette topographie : Macondé. Un virage fameux épousant la roche d’où la vue s’ouvre, dans le dos, sur Baie du Cap. Reste à conduire jusqu’au Morne Brabant (556 m), probablement le « pain de sucre » le plus connu de l’Île Maurice, classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO et entouré de petits bourgs de pêche.

Au nord et à l’ouest, il n’existe pas d’itinéraire routier délibérément touristique mais des possibilités multiples d’excursions et de visites. Ne pas manquer Port-Louis, la capitale. Ses maisons créoles, ses mosquées et ses temples hindous illustrent son identité multiculturelle. Non loin de là, filez à Pamplemousses (quel joli nom !) visiter le splendide jardin botanique (26 ha, 600 espèces) et le village (son église en pierre volcanique est l’une des plus anciennes de l’île).
 

Poussez encore au nord, à Triolet, une commune atypique où réside une importante communauté hindoue (textile, produits alimentaires, temples…). Un arrêt à Grand Baie plus tard, pour le « shopping tendance » (boutiques sur Sunset Boulevard, galeries commerciales…) et l’on se retrouve à Cap Malheureux, qui abrite une communauté de pêcheurs. La pointe nord de l’Île Maurice accueille une très connue chapelle au toit rouge. Y aller à l’heure de la messe le dimanche matin est l’assurance d’éprouver la vraie vie sociale mauricienne.

Evidemment, ces itinéraires sont propices à d’autres diversions. Au sud-ouest, en particulier, on en profitera pour visiter Casela World of Adventures, un grand zoo et parc d’attractions, près de Flic-en-Flac, pour goûter le rhum à Chamarel, dans la distillerie de ce village, ou pour randonner dans les gorges de la Rivière-Noire. A l’Île Maurice, la voiture est le meilleur moyen de s’approprier une part de la culture et de l’identité locales.