Sri Lanka, les bienfaits sacrés de l’ayurveda

En dévoilant un univers culturel et religieux hors norme, les séjours et les circuits touristiques dans l’île questionnent beaucoup nos certitudes occidentales. Avec ses pratiques stimulantes pour le corps et l’esprit, la médecine ayurvédique, liée au bouddhisme local, étonnera aussi le visiteur. Elle confirme qu’un voyage sur cette île est tout sauf anodin.

Et si vous profitiez d’un séjour au Sri Lanka pour vous remettre sur pied ? Au pays des temples bouddhistes, des sites sacrés et de la culture du thé, sur cette île-nature où triomphent les parcs nationaux et les plages de sable, chacun peut ajouter une parenthèse santé à son voyage. Pourquoi s’en priver ?

Car au même titre que le sud de l’Inde et ses Etats du Kerala et du Tamil Nadu, le Sri Lanka bouddhiste est la terre de l’ayurveda. Une discipline ancestrale fondée sur l’identité unique de chaque individu, un précepte capable pour ses adeptes de soigner l’être humain en liant étroitement le corps et l’esprit. C’est une médecine, certes, mais aussi une philosophie, le mot ayurvédique signifiant « connaissance (veda) de la vie (ayur)».

Mais d’abord, quelques mots d’histoire. L’ayurveda est né dans l’Inde ancienne, il y a environ 5 000 ans. Cela en ferait la plus vieille médecine du monde, antérieure à la médecine chinoise ou tibétaine. Transmise oralement de maîtres à élèves, on la retrouve ensuite sur de vieux textes en sanscrit sous forme de poèmes (les sutras). La pratique actuelle s’inspire d’écrits plus récents, rédigés environ 400 ans avant J.-C. par deux disciples, Charaka et Sushruta.

Le premier s’intéresse à la prévention, théorisant sur les humeurs (doshas) comme source de perturbation de l’être humain. Il affirme que les maladies sont liées à une « perte de confiance en sa propre nature divine »… Le second s’attarde sur l’anatomie humaine et les énergies. Il est peut-être le précurseur de l’acupuncture.

Pour être complet, une autre théorie brandie par des érudits prétend que la médecine ayurvédique n’aurait… pas de commencement. Elle serait la vie même, immortelle, inscrite au plus profond de l’être humain. Nous ne sommes pas là pour trancher, seulement pour tenter d’informer le lecteur et l’aiguiller vers les bonnes pratiques !

 

Alors, dans le détail, voici. L’ayurveda considère que le corps est composé de cinq éléments : l’eau, la terre, le feu, l’espace et l’air. Tous sont interdépendants et de leur combinaison découle trois énergies fondamentales, les fameux doshas. Le Vata (air et espace), régit le rythme du métabolisme. Le Pitta (eau et feu), régule l’énergie physique. Le Kapha (terre et eau), gère la force structurante du corps. Lorsqu’une maladie survient, c’est que l’une de ces énergies est déséquilibrée par rapport aux autres.

En ayurveda, chaque individu présente une humeur dominante. Elle est fonction de sa nature, son âge, son environnement, son métier… Alors pour savoir si vous êtes Vata plutôt que Pitta, ou Kapha et un peu moins Vata, adressez-vous au médecin ayurvédique. Son diagnostic, précis, passe par une longue prise du pouls puis par un questionnaire fouillé pour déterminer vos habitudes, réactions à des situations, traits physiques, caractériels… Exemples. Vous êtes plutôt maigre, les os saillants ? Tendance Vata. Lourd, prédisposé à l’obésité ? Tendance Kapha. Votre voix est aigüe et vive : Pitta. Profonde et grave : Kapha. Vous avez des mouvements vifs : Veta. Agités : Pitta. Et ainsi de suite pour une trentaine d’items (sommeil, mémoire, saveurs préférées…). La somme des réponses va déterminer votre dosha dominant et sa combinaison avec les autres.

En ayurveda, il est vital que ces trois doshas s’équilibrent. Quand c’est le cas, la circulation des énergies est optimale. C’est le fameux Prana, qui détermine le niveau de notre vitalité, source de santé et de bien-être. Voilà pour l’idéal ! Sauf que nos vies occidentales ultra rythmées déstabilisent ce Prana. Nos habitudes alimentaires et notre absence chronique de contact avec la nature, aussi.

Si le médecin découvre une distorsion, il va s’attacher à « remettre la balance au centre », avec des soins appropriés. Arrive alors la cure ayurvédique, prévue pour éliminer les toxines et nous remettre sur pied. L’ayurveda est censé identifier les déséquilibres avant que la maladie n’arrive. Les soins sont aussi capables de traiter les affections.


Seul un spécialiste formé est en mesure de prescrire un éventail de traitements. Ils reposent généralement sur trois piliers : la nourriture, les massages et les exercices de détente (yoga, méditation, respiration…). Côté nourriture, le choix est dans l’air du temps : les produits naturels et biologiques sont privilégiés.

Que fait-on exactement pendant une cure d’ayurveda ? On se détoxe. Selon le diagnostic posé, la(les) journée(s) s’organise(nt) autour de bains de vapeur, de massages complets du corps avec des huiles, d’exercices physiques et de diététique, de repas riches en fruits, légumes, céréales et compléments naturels – plus de 2 600 plantes et poudres minérales sont référencées dans la pharmacopée ayurvédique. Les bienfaits attendus, au bout de quelques jours ? Le relâchement, la sérénité, l’harmonie, le bien-être. Dans le meilleur des cas : la plénitude.

L’ayurveda est aujourd’hui omniprésent au Sri Lanka et réglementé. La discipline est représentée au sein du ministère de la santé cinghalais et enseignée dans les facultés de médecine. La population locale y a largement recours. Hôpitaux, dispensaires et centres privés de traitement se comptent par centaines. A la fois médecine et style de vie, elle a conquis de nombreux Occidentaux. La demande, croissante, a fait exploser l’offre.

Du coup, la question est : où profiter des meilleurs soins ayurvédiques ? Parmi les hôtels sélectionnés par Exotismes, plusieurs disposent de centres de traitement. C’est le cas du Centara Ceysands, splendide 4 étoiles de la côte sud-ouest de l’île. Son spa, Cenvaree, marque de bien-être exclusive de l’établissement, propose parmi les plus professionnels soins ayurvédiques de la destination. On trouve aussi un spa dédié à l’ayurveda au Maalu Maalu Resort (Ayur Vie), sur la côte est.

Si les circuits incluent le plus souvent une initiation à l’ayurveda, avec un soin inclus de 30 mn, l’expérience la plus probante est assurément à tenter à l’hôtel Ayurvie, à Weligama, sur la côte sud. Entièrement dédié à l’ayurdeva, comme son nom l’indique, ce resort de luxe (5 étoiles) propose une véritable expérience vitalisante. Son restaurant Ahara concocte des menus exclusivement végétariens, préparés avec des produits bios. Les plats sont élaborés sur les conseils du docteur ayurvédique, en fonction du diagnostic de chacun.

En tout compris, la formule inclut également une séance de yoga matin et soir. Le spa Anitya, lui, offre des cabines individuelles de traitement bâties avec des matériaux naturels. Les thérapies reposantes ayurvédiques sont conçues pour traiter le stress. Le bon sens doit logiquement guider vos pas vers ces pratiques ancestrales !

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Dernière mise à jour : 14/11/2019

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