Galle, les charmes du sud sri-lankais

La majorité des hôtels-resorts du pays se trouve sur la côte sud-ouest de l’île. Cela tombe bien, c’est là que se situent les plus belles plages et les opportunités de visites les plus insolites ! Car après avoir découvert en circuit les vestiges historiques du centre, le Sri Lanka dévoile autour de cette ville de 100 000 habitants une part majeure de son identité artisanale, culturelle et naturelle. 

Le repos balnéaire après l’intensité d’un circuit historique. Voilà l’option que beaucoup de voyageurs choisissent au Sri Lanka, dans le désir de mixer découverte et détente. Si la visite du centre de l’île (Kandy, Sigiriya, Dambulla…) est incontournable, le farniente au bord des plages du sud-ouest, en fin de séjour, l’est tout autant. Reste que ce sud ne se limite pas à des plages dorées et à (d’excellents) hôtels de luxe ! Ceux qui sont tombés sous le charme de l’île et de sa culture peuvent trouver encore matière à s’émerveiller.

Excursion à Galle, ex comptoir colonial

Que l’on séjourne à Bentota, Hikkaduwa (la plus branchée) ou Mirissa, trois des stations balnéaires favorites au sud-ouest du pays, l’excursion à Galle s’impose. Pour une simple raison : la ville de bord de mer a gardé d’émouvants vestiges de son passé colonial et demeure en cela la cité la plus « européenne » du pays. Investie par les Portugais au 16ème s., ce port déjà prospère au 14ème s. s’entoure alors de remparts pour se protéger. Puis les Hollandais arrivent et renforcent la cité, bâtissant fort, phare, tour de l’Horloge… Les Anglais prendront le relais à la fin du 18ème s., entrainant la ville dans une phase de grande prospérité. 

Aujourd’hui, Galle suinte cette longue histoire à travers une architecture toujours intacte. Au point que depuis 1988, l’UNESCO a classé la vieille ville et ses fortifications au Patrimoine mondial. La découvrir est ainsi l’occasion d’une balade dans des ruelles calmes et bien ordonnées, doucement engluées dans le passé. En une grosse demi-journée, la visite est bouclée. Elle permet d’effectuer le tour complet des remparts (un régal au soleil couchant) et de s’arrêter longuement devant les façades coloniales décaties de cet ancien comptoir européen.

Les masques d’Ambalangoda

Autre scénario et ambiance à Ambalangoda, au nord de Galle. Situé entre les deux stations balnéaires de Bentota et d’Hikkaduwa, ce village est connu pour sa tradition de fabrication de masques. Depuis longtemps ici, on sculpte des masques et des marionnettes, utilisés dans des rituels de danse et même d’exorcisme. Colorés, expressifs, ils font de nos jours le bonheur des touristes qui les achètent comme motifs de décoration muraux. L’atelier-musée du village rappelle l’épopée de cette tradition (avec des archives et l’histoire retranscrite des spectacles traditionnels) et le savoir-faire solidement entretenu grâce aux artisans qui continuent de sculpter les masques sur le bois.


Les pêcheurs sur « pilotis » d’Ahangama

Ahangama, vous connaissez ? Si vous avez gardé en tête (une photo dans un magazine, un reportage vu à la télé…) ces images de pêcheurs assis sur un pieu en bois planté dans l’eau, c’est ici, quelques kilomètres au sud de Galle, que vous en verrez le plus. Dans cet océan Indien parfois houleux, le poisson abonde et les sri-lankais pratiquent depuis toujours cette forme de pêche originale… et très esthétique. Pour avoir le plus de chances de les observer tranquillement (sans être sollicités par des rabatteurs postés sur la plage…), l’idéal est de se lever tôt et de venir avant 8h. Sinon, c’est l’après-midi, à partir de 16h-17h.


Mirissa, des plages et des baleines…

Les voyageurs en séjour hôtelier à Mirissa jouent coup double. Un, parce qu’ils peuvent compter sur une des plus belles plages du Sri Lanka, idéale avec son sable blond, ses cocotiers et ses petits bars conviviaux. Deux, parce que d’octobre à mai, c’est la saison d’observation des baleines bleues, nombreuses à évoluer au large de la côte. Des compagnies proposent des sorties et il est bon choisir celles qui prennent le parti de ne pas approcher de près les mammifères, afin de ne pas les déranger. Le spectacle est véritablement grandiose. Mirissa abrite aussi le temple de Sri Sunandarayama, célèbre pour sa bibliothèque renfermant de vieux ouvrages sur la culture et l’histoire du pays.

Matara, le sud du sud

Seconde grande ville du sud de l’île, Matara, à 10 km de Mirissa, est aussi un ancien comptoir colonial. On y trouve deux forts hollandais, vestiges de la longue occupation de l’île entre le 16ème s. et 1948 (Portugais puis Hollandais et Anglais). L’ancien port de commerce d’épices est de nos jours une ville animée (présence d’une université), bâtie sur les rives du fleuve Nilwala Ganga. 

Les voyageurs qui n’auraient pas épuisé leur envie de temples pourront se rendre à 5 km de Matara, visiter celui de Weherehena : bouddha géant et peintures éclatantes sont au programme. Un tout petit peu plus loin encore et voici Dondra, extrême pointe sud du Sri Lanka. Un phare de près de 50 m de haut y surveille l’océan. Une grande fête bouddhiste se déroule aussi chaque année au mois d’août.

Tengalle, au bout du monde…

Des pêcheurs, du sable, des cocotiers, des tortues (d’avril à octobre), de belles villas… voilà pour le décor, d’une tranquillité proverbiale. A 35 km à l’est de Matara, le site est aussi un port de pêche, situé au bord d’une baie protégée par un récif. Bref, un lieu bienvenu pour ceux qui aiment les endroits perdus et profondément sri-lankais.

Réserve de Sinharaja, la forêt en étendard

S’il y a bien une seule raison de quitter la côte afin de s’enfoncer dans l’arrière-pays, c’est pour visiter la réserve forestière de Sinharaja. Dernière zone de forêt tropicale humide primaire du pays, plus de 60 % des arbres y sont endémiques et nombre d'entre eux sont considérés comme rares. La succession de vallées et de montagnes (jusqu’à 1 170 m d’altitude) constitue un écosystème remarquable qui abrite aussi de très nombreux oiseaux, mammifères et papillons. Sans compter les insectes, les reptiles et les amphibiens.

Au chapitre des raretés, la réserve héberge notamment le léopard, l’éléphant indien, le langur à face pourpre ou encore le pigeon de Ceylan. Bref, pour les fans de nature sauvage, l’excursion dans ce parc de 11 000 ha s’impose, à 2h30 de route au nord de Galle. Déclaré réserve de biosphère en 1978, puis classée en 1989 au patrimoine mondial par l’UNESCO, la réserve se découvre à pied, en compagnie de guides-rangers spécialisés.

Dernière mise à jour : 01/10/2021

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