10 conseils pour voyager aisément en vol long-courrier et profiter du séjour sans souffrir du décalage horaire

S’habiller léger dans l’avion

S’envoler vers les tropiques est l’assurance de remplir sa valise avec des vêtements d’été, quelle que soit la saison. Alors autant commencer dans l’avion, le voyage n’en sera que plus confortable ! Sous la veste (si vous quittez l’Europe en hiver), portez des vêtements amples et légers. Évitez pantalons et ceintures serrés. Mettez de préférence un tee-shirt ou un sweat-shirt à manches longues, la climatisation des avions pouvant être fraiche. Une fois installé sur votre siège, enlevez vos chaussures (les pieds gonflent en altitude) et enfilez si besoin des chaussettes de contention. En comprimant les chevilles et les mollets, elles permettent une meilleure circulation du sang dans les veines.

S’alimenter correctement à bord

Ah que la tentation est grande de prendre un ou plusieurs verres d’alcool à bord ! L’avion, n’est-ce pas déjà le début des vacances et du « laisser aller » ? Pourtant, rien n’est plus contre-indiqué que d’en boire lorsqu’on voyage sur un long-courrier. Avec l’oxygène plus rare du fait de l’altitude (en dépit de la pressurisation), l’alcool pénètre plus vite dans le sang. En prime, il déshydrate. Les effets et la gêne occasionnés sont donc augmentés. À l’inverse, il est recommandé de boire beaucoup d’eau, même si l’on n’a pas soif, d’éviter les excitants du type café ou cola et de manger léger. De même, proscrivez les produits gras de type sucreries, biscuits, cacahuètes…

Faire de l’exercice pendant le vol

Il arrive que les jambes gonflent aussi en avion. Pour lutter contre la sédentarité du vol – qui, dans certains cas extrêmes, pour des personnes ayant des problèmes de circulation, peut conduire à des thromboses – n’hésitez pas à vous lever souvent et à marcher dans les couloirs. Près des zones de galley (aires de préparation des repas par le personnel navigant) et des toilettes, l’espace est en général suffisamment large pour faire quelques exercices de flexion et d’étirement des bras et des jambes. Faites aussi des rotations du torse et/ou massez-vous le cou. N’hésitez pas non plus à vous rafraichir régulièrement le visage.

Bien s’équiper pour un vol de nuit

Un vol nocturne n’est pas un voyage comme un autre. C’est la nuit, alors il faut dormir ! Afin de maximiser votre temps de sommeil, vous pouvez choisir une fois à bord d’informer le personnel navigant que vous ne souhaitez pas dîner ou petit déjeuner, histoire de ne pas être dérangé au moment du service. Si vous prenez votre repas, mangez léger, afin d’éviter d’éventuels ballonnements, et gardez votre ceinture attachée – cela vous évitera d’être réveillé par l’hôtesse en cas de turbulences ! En classe économique, les sièges basculent assez bien en arrière. Trouvez votre position de confort en utilisant le coussin-oreiller disponible, resserrez les « ailettes » du dossier pour caler votre tête, utilisez les bouchons d’oreille (ou votre casque audio) et mettez le loup sur vos yeux. Et bonne nuit !

Oser la classe Premium ou Affaires !

 Dans les avions, il y a la classe économique… et les autres. Qu’elle s’appelle Business ou Premium (Air France, Corsair), Poerava Business ou Moana Premium (Air Tahiti Nui), Economy Premium ou Club Austral (Air Austral)… le prix sera nécessairement plus élevé… mais quel bonheur d’arriver frais et dispo à destination, surtout lors d’un vol de nuit ! Avec leur accueil personnalisé, l’espacement des sièges plus grand (en Premium) ou leurs quasi vrais lits (en Business), les « classes avant » - ces sièges « grand confort » sont toujours situés dans la partie avant des avions - offrent un accueil et un service à nul autre pareil. De quoi profiter sans tarder, dès l’arrivée, de l’île et de l’hôtel réservé.

Envisager une escale à mi parcours

En fonction des compagnies aériennes, l’accès à certaines destinations (Île Maurice, Maldives, Sri Lanka…) s’opère par un vol avec escale ou une correspondance. C’est le cas avec celles originaires du Moyen-Orient (Emirates, Qatar Ariways, Turkish Airlines,…). Plutôt que de rallier directement votre destination finale, il est dès lors possible de faire un stop à mi-parcours. Non seulement il permettra de mieux s’adapter au décalage horaire, mais aussi de profiter d’une visite de 24 ou de 48h dans une destination inattendue. Les capitales des Emirats Arabes Unis (telle Dubaï) offrent en particulier un dépaysement total, avec leurs musées au design audacieux et leur urbanisme débridé au cœur du désert.  

Se préparer pour mieux supporter le décalage horaire

Le décalage horaire s’anticipe. Pas si l’on va à la Réunion, à l’Île Maurice, aux Seychelles, à Zanzibar, à Madagascar… car il est limité (2 à 3h maxi de plus par rapport à la France). Mais pour les Maldives, le Sri Lanka, les Caraïbes, la République Dominicaine, le Mexique, la Polynésie… le décalage est important, aussi vaut-il mieux l’anticiper. Si l’on s’envole vers l’est, point cardinal vers lequel il est difficile de se recaler (car la nuit tombe en général quand le matin se lève chez nous, et vice versa), il faut tenter de se coucher une heure plus tôt chaque jour précédant le départ. Si l’on part vers l’ouest (Martinique, Guadeloupe, Mexique…) où l’on arrive, grosso modo (en heure locale), à la même heure où l’on a quitté la France, il convient de lutter contre le sommeil et de rester éveillé jusqu’à ce que la nuit tombe. En général, l’organisme se recale en 24h. 

S’adapter sur place une fois arrivé

Après avoir débarqué de l’avion, l’étape suivante vous conduit généralement jusqu’à votre hébergement. En dépit de la fatigue, et même si votre chambre est particulièrement confortable, il faut résister à l’envie de se coucher – sauf si c’est l’heure locale d’aller au lit, il va de soi ! Prenez une douche fraîche, changez-vous et sortez. Visitez votre hôtel, faites une courte promenade à l’extérieur, buvez un café, petit-déjeunez ou déjeunez léger. Inutile de s’embarrasser de contraintes matérielles (changer la monnaie si c’est nécessaire, choisir les visites et les activités du séjour…), vous aurez tout loisir de le faire le lendemain. Une fois absorbé le « choc » de l’arrivée, prenez une nouvelle douche et allez dormir.

Y aller « tranquillement » les premières 48h

Sauf à être un stakhanoviste des activités et à vouloir tout « consommer » les premiers jours, prenez le temps de vous habituer à la vie locale. N’oubliez pas que vous êtes sous les tropiques, le rythme est différent de celui des grandes métropoles européennes ! Si vous êtes pressé ou stressé, vous risquez de vous sentir rapidement en décalage… Allez vous baigner en mer, détendez-vous sur la plage et utilisez les équipements proposés par votre hébergement (piscine, spa, cours de yoga, de gym…). Intéressez-vous aux menus des restaurants, mangez (du poisson) et buvez (des jus de fruits tropicaux). Protégez-vous aussi du soleil avec de la crème solaire. Découvrez les proches environs à pied ou en bus local avant, toute fatigue évacuée, de débusquer les charmes plus éloignés de votre destination.

Tenter un traitement médicamenteux

Si vous craignez vraiment la durée du vol et le décalage horaire et avez peur de ne pas pouvoir récupérer une fois sur place, il est toujours possible de tenter un traitement médicamenteux. Les somnifères sont à proscrire, car s’ils sont efficaces sur l’instant, ils ne permettent pas de recaler son horloge biologique sur le rythme jour/nuit local. Pour éviter un réveil au milieu de la nuit ou des crises de sommeil en pleine journée, et surtout faciliter l’endormissement le soir, certains médecins prescrivent de la mélatonine. Cette hormone fabriquée naturellement par le cerveau, prise en comprimé de complément peu de temps avant d’aller se coucher, facilite la relaxation et l’arrivée du sommeil. Son bénéfice est réputé plus grand pour les voyages vers l’est, où l’horloge biologique est plus malmenée.

Dernière mise à jour : 29/09/2023

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