Les plus beaux temples Mayas

A faire absolument depuis Cancun et Playa del Carmen

Visiter les temples mayas

Le monde vibrionnant du tourisme balnéaire a rendez-vous sur la Riviera Maya, au Mexique, autour de centaines d’hôtels et de resorts. Par bonheur, les visiteurs côtoient aussi les vestiges d’un des peuples précolombiens les plus brillants, les Mayas. L’occasion est trop belle d’ajouter une touche culturelle aux plaisirs du divertissement, en allant visiter les cinq temples majeurs témoins de cette puissante civilisation par une belle journée ensoleillée

Depuis les resorts de la côte Caraïbe, étendus de Cancun, au nord, jusqu’à Playa del Carmen, au sud (et même au-delà), des excursions permettent aux touristes de visiter les trésors archéologiques mayas. De Tulum, le plus proche des zones balnéaires puisque situé en bord de mer, à Coba, en passant par Ek Balam, Chichén Itzá et même jusqu’à Uxmal, itinéraire sur les traces d’un peuple bâtisseur.

Tulum, la mer pour horizon

En langue maya, tulum signifie forteresse, ou quelque chose d’approchant. C’est bien le moins que l’on puisse dire ! Bâtie sur une falaise en front de mer, à moins d’une heure de route au sud de Playa del Carmen, cette cité ressemble à l’évidence à un château-fort. Sa position de vigie lui permettait de surveiller l’horizon mais aussi de commercer. Depuis Tulum, les Mayas échangeaient par voie maritime avec l’Amérique centrale. Ceint de murailles, le site date de la période maya-toltèque (fin de l’Empire), au 13ème s. Il était encore habité au milieu du 16ème s., lorsque les conquistadors arrivèrent. Unique cité maya construite en bord de mer, elle comprend une cinquantaine d’édifices, temples et résidences, dominée par le Castillo, une haute tour. Quasiment bâtie au droit de la falaise, celle-ci symbolise Tulum. En déambulant dans les allées écrasées de soleil, on se prend à imaginer ce que pouvait être la vie des habitants, il y a 800 ans. Un conseil toutefois : choisissez si possible l’option consistant à être sur le site à l’ouverture, à 8h. Sa réputation, ajoutée à sa proximité avec Playa del Carmen, en fait un des lieux précolombiens les plus fréquentés du Mexique. A l’aube, une fois dépassés les commerces de souvenirs, se retrouver – presque – seul dans les ruines face à la mer des Caraïbes a quelque chose de fascinant.

Cobá, le passé à peine révélé…

C’est un site gigantesque, encore méconnu tant il reste de vestiges enfouis sous la végétation. A une heure environ de Playa del Carmen, dans les terres, Cobá est « le » site précolombien tel que l’imagerie populaire le conçoit : une jungle au milieu de laquelle se dressent des ruines de temples et de pyramides. A pied ou à vélo (location possible sur place), on découvre quelques-uns des vestiges de cette cité jadis étendue sur 70 km² et dont on estime qu’elle a compté jusqu’à 7 000 constructions. Cobá fut une des plus importantes villes mayas du Yucatán, entre 200 et 800 ans après J.-C. Elle contrôlait une grande partie de la péninsule et irriguait le territoire grâce à des voies de communication, les sacbés. Sa position à cet endroit précis est lié à la présence d’eau – comme toujours, élément vital pour la survie des habitants. Plusieurs lacs entourent en effet la cité et eurent un rôle vital dans son développement. Les constructions les plus récentes datent de la fin du 15ème s. Mais lorsque les Espagnols arrivèrent quelques années plus tard, ils ne trouvèrent que ruines et forêt. Tombé dans l’oubli, le site ne fut redécouvert qu’au 19ème s, par un duo de chercheurs anglo-américain. Pour le visiteur, l’intérêt majeur est la marche d’approche d’une demi-heure dans la forêt, jusqu’à la pyramide principale, Nohoch Mul. Haute de 42 m, sa centaine de marches ultra raides hissent jusqu’au dessus des arbres, où la vue embrase tout le paysage. Cobá est un site en devenir. Il pourrait livrer ces prochaines années d’autres trésors inestimables.

Ek Balam, secrets mayas près de Valladolid

A une vingtaine de km au nord de Valladolid, vraie ville mexicaine de l’intérieur à visiter absolument (bâtisses coloniales, ambiance nonchalante…), voici le site archéologique d’Ek Balam (le « Jaguar Noir »). C’est probablement le moins fréquenté de notre liste. Pour la bonne et simple raison que les fouilles n’ont démarrées ici qu’il y a quinze ans et qu’elles mettent encore au jour les formidables vestiges enfouis dans la jungle. Ek Balam serait une cité très ancienne. Des spécialistes s’accordent à dire qu’elle aurait été occupée dès le 6ème s. avant J.-C. Son apogée date pourtant d’entre 500 et 900 après J.-C. Prospère, Ek Balam aurait été une cité-état royale, marquée par le règne d’Ukit Khan Lek Tok, souverain à la fin du 8ème s. En tant que touriste, on y découvre quelques éléments architecturaux majeurs, dont les splendides représentations humaines et d’animaux du temple des Frises, appelé aussi Acropolis. Là serait enterré Ukit, au cœur d’un labyrinthe de pièces reliées entre elles par des escaliers. Aux dernières nouvelles, il semblait encore possible de grimper en haut du temple, afin de jouir d’un panorama exceptionnel sur la région. A voir aussi, l’arc Maya, à l’entrée du lieu et les deux murs concentriques entourant le site, aux sculptures décoratives. Si vous allez à Ek Balam, vous pourrez considérer avoir vu le site le plus secret du Yucatán du nord-est.

Chichén Itzá, l’icône du Yucatán

Attendez-vous à y passer du temps ! Situé près de la route reliant Valladolid à Mérida, c’est le site maya le plus connu et le plus fréquenté du Yucatán. De nombreuses excursions à la journée sont proposées depuis la Riviera Maya pour le visiter. Etendu sur 300 ha, il faut compter une bonne demi-journée pour tout voir. Attention aux coups de soleil ! Le rayonnement de Chichén Itzá, lui, s’est étendu du 5ème au 12ème s. Cette amplitude permet de cerner les différentes époques et influences qui ont traversé cette civilisation. A l’origine, le site est entièrement maya. Jusqu’au 9ème s., il prospère. Mais pour des raisons mal élucidées, son déclin s’amorce si bien que la cité est peu à peu délaissée au 10ème s. La partie centrale du site correspond à cette période. L’observatoire et son escalier en colimaçon, ainsi que le temple des nonnes sont les édifices les plus notables. Au tournant de l’an 1000, Chichén Itzá se repeuple sous l’influence des toltèques venus du nord. On parle alors d’architecture maya-toltèque, comme en témoigne la partie septentrionale du site. Le style architectural est différent. Les Toltèques ont érigé le réalisme comme dogme créatif. Les Mayas, eux, sont adeptes de symbolisme. La différence est visible sur les édifices toltèques, comme la célèbre pyramide de Kukulkán (près de 100 marches, mais il est interdit d’y monter), le temple des Jaguars, le jeu de pelote, ainsi que le temple des Guerriers et ses fameuses 1 000 colonnes. Qu’on le veuille ou non, une visite à Chichén Itzá oblige chacun, magie du lieu oblige, à s’intéresser de près à la civilisation maya.


Uxmal, une ville capitale

Le site est trop éloigné de la Riviera Maya pour envisager une excursion en aller-retour à la journée. En pré ou post séjour balnéaire, en revanche, impossible de rater ce site majeur de la « Ruta Puuc ». Cet itinéraire dont une partie est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO dévoile les principaux centres mayas bâtis au sud de Mérida. Uxmal était le plus important. Dans cette région de collines agricoles, les Mayas ont construit entre le 7ème et le 10ème s. un maillage étroit de cités urbaines autour d’Uxmal, capitale politique d’un vaste territoire. Prospère bien avant Chichén Itzá, le site découvre une architecture richement sculptée marquée par la présence obsédante du Dieu de la pluie, Chac, et du serpent sacré, Kukulcán. Plusieurs monuments sont absolument remarquables : le palais du Gouverneur, long d’une centaine de mètres ; la grande Pyramide de 32 m de haut ; la maison des Tortues et sa frise décorée de… tortues ; la quadrilatère des nonnes, sorte de cloitre maya ; la pyramide du Devin (35 m) à la curieuse forme ovale… Les monuments, très regroupés, facilitent la visite et donnent le sentiment d’errer dans une ville fantôme. Il faut y aller dès l’ouverture le matin (8h) pour profiter pleinement de cette ambiance particulière.

Dernière mise à jour : 29/10/2019

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