Une journée découverte à Saint-Domingue

Avec environ 4 millions d’habitants et un dynamisme incontesté, la capitale de la République Dominicaine mérite absolument une visite. Son centre colonial en permanente évolution inscrit à l’UNESCO, ses malls commerciaux et son récent téléphérique 100% made in France renforcent l’intérêt de celle qui servit de modèle aux villes du Nouveau Monde… et qui vibre toujours de son ambiance latino.

Passer ses vacances à Punta Cana, La Romana ou Las Terrenas est un excellent choix. La notoriété des côtes sableuses tropicales de l’île, bordées d’hôtels all inclusive aux services Premium, est planétaire. Mais quitter la République Dominicaine sans avoir mis le pied dans sa capitale Santo Domingo relèverait presque de la faute professionnelle ! Une erreur d’autant moins pardonnable qu’Exotismes propose cette excursion au départ de la quasi-totalité des hôtels sélectionnés dans la destination.

A 2h30 de Punta Cana et 1h45 de La Romana

Depuis Punta Cana, par exemple, il ne faut que 2h30 de route pour rejoindre Santo Domingo. Soit une excursion aisée à entreprendre en une (grosse) journée. Dire que les paysages traversés jusqu’à la capitale sont remarquables serait mentir. L’est de l’île offre peu de relief, les grands panoramas étant concentrés au centre et au nord, dans la montagne. Une fois sorti de Punta Cana, le bus file sur la voie rapide en longeant quelques champs de canne à sucre et des prairies d’élevage, où paissent des bœufs malingres. Laissant à gauche l’autre grande zone hôtelière du pays, La Romana, le bus contourne San-Pedro-de-Macorís pour se présenter dans les faubourgs de Santo Domingo. L’aventure peut commencer…


Première ville coloniale en Amérique

Les guides le soulignent mais il est utile de le rappeler. Saint-Domingue a été la première ville coloniale fondée en Amérique par les conquistadors. Après la découverte d’Hispaniola (non originel de l’île) par Christophe Colomb en 1492, la cité est créée six ans plus tard selon un plan en damier. Les codes architecturaux de l’époque sont respectés. Cathédrale, bâtiments administratifs, monastère, forteresse, université, hôpital… : le style « espagnol » s’impose et servira de modèle aux autres villes d’Amérique Centrale et du Sud.


Balade en bord de mer

Saint-Domingue a été la tête de pont du rayonnement de l’Europe dans le « Nouveau Monde ». Tant de navigateurs sont repartis d’ici vers d’autres conquêtes, après avoir atteint Hispaniola : de Balboa, Cortès, Ponce de León… A l’ouest de l’embouchure de l’Ozama, voilà le bord de mer. Ici, les piétons marchent sur une voie ponctuée de palmiers, le long de l’avenue George Washington où hôtels, casinos et immeubles résidentiels jouent à touche-touche. Le trafic est dense et les bus de transport public crachent leurs rythmes latinos. A Saint-Domingue, on vit toujours en musique.

Le Phare de Colón, hommage à l’explorateur

En remontant depuis l’embouchure la rive droite de l’Ozama, les plus courageux des marcheurs emprunteront le Puente Flottante pour rejoindre en 35 mn le Parque del Este et son Phare de Colón, monument colossal en forme de croix (800 m de long ; 37 m de haut ; doté de 251 réverbères), érigé en 1992 pour commémorer les 500 ans de la découverte de l’Amérique. De la rive droite de l’Ozama on gagne, par la vieille porte de las Reales Atarazanas, la fameuse zone coloniale. Fortifiée, protégée du brouhaha automobile, elle offre ses 106 ha d’Histoire, ses 32 rues à angle droit et ses 116 pâtés de maisons aux promeneurs.


Zone coloniale, palais et maisons…

Une fois dans la ville coloniale, il suffit… de s’y perdre. On croisera alors un nombre incalculable de palais et de maisons coloniales avec patios parfaitement restaurés, dont beaucoup ont été transformés en restaurants, boutiques-hôtels, magasins d’artisans ou de décoration. Le premier choc visuel est celui de la plaza de España. Sur cette large place piétonne se dresse l’Alcazar del Colòn, premier palais fortifié du Nouveau Monde (16ème s.). Ce bâtiment monumental à arcades, mêlant styles Renaissance, gothique et mudéjar, ne compte pas moins de 55 pièces. Rénové, il abrite de nos jours un musée qui rappelle la richesse et le faste décoratif de l’époque des conquistadors. On s’égarera ensuite volontiers dans les rues du quartier. Casa Reales, forteresse Ozama, calles Damas, Isabel la Catolica, Padre Billini, Hostos, El Conde, Nouel, José Reyes, Sanchez, Mercedes, Palo Hincado... Ce centre colonial est le seul du Nouveau Monde à avoir conservé ses vestiges du 15e s., mais ce n’est pas un musée. Plutôt un centre ancien vivant. Et qui ne s’endort pas sur ses lauriers.


… et de nouvelles restaurations

Classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990, la zone coloniale est toujours l’objet d’un chantier de modernisation qui continue d’avancer. Aidé d’investisseurs privés, l’Etat dominicain poursuit la restauration de bâtiments anciens. « Casas del 16e s. », réseau de boutiques-hôtels de luxe affilié aux Small Luxury Hotels of the World est l’exemple typique d’embellissement et d’upgrading du secteur. Résultat : le business va bon train dans la zone coloniale et de nombreux Européens et Américains s’y installent pour travailler. Pour 300 000 à 500 000 euros, il est possible d’acquérir une maison coloniale espagnole avec patio et terrain…

Paradis du shopping… accessible en métro

Au-delà de son centre historique, Saint-Domingue est également un paradis pour le shopping. La zone coloniale regorge de magasins d’artisanat dans lesquels on pourra acheter vêtements en lin (dont les célèbres chacabanas, chemises légères), sacs en cuir, poupées en céramique, cigares ou bijoux dominicains en ambre ou en larimar. La capitale abrite aussi des centres commerciaux immenses et modernes, regorgeant de boutiques et de services en tout genre. Pour le coup d’œil ou des achats, on ira se balader dans l’Agora Mall (av. J. Kennedy) ou dans le Blue Mall (av. Churchill). Pour s’y rendre ? Le métro. Deux lignes ont été mises en service entre 2009 et 2018, réalisées par la société Alstom et le consortium Thalès-Siemens. La station Pedro Mir, sur la ligne 2, se trouve ainsi juste devant l’entrée de l’Agora Mall, où l’on trouvera pléthore de boutiques de créateurs de vêtements, de technologie, des cinémas 3D et des restaurants.


Deux téléphériques urbains, pour un voyage inédit dans les airs

Dans cette agglomération d’environ 4 millions d’habitants, les transports sont un défi. En plus du métro, un mode de locomotion original est déployé dans la capitale : le téléphérique urbain. Après un premier service ouvert en 2018 entre la ligne 2 du métro (station Eduardo Brito) et les quartiers nord-est de la ville, survolant le fleuve Ozama, la société française Pomagalski a inauguré en 2023 un second téléphérique. Depuis le centre, celui-ci prend la voie des airs sur plus de 4 km afin de relier le cœur de ville aux quartiers ouest et leurs 400 000 habitants, via quatre stations. Ses 157 cabines réalisent la prouesse, jusque là inégalée, de se propulser à la vitesse de 7m/s (env. 25 km/h). Un record du monde qui illustre l’appétit de modernité de la capitale dominicaine.

Dernière mise à jour : 28/04/2025

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