meta name="description" content="Considéré comme l'eldorado arabe, Dubaï est la destination en vogue et attire de nombreux influenceurs."

Imitez les influenceur(se)s, allez à Dubaï !

Occidentaux(ales) expatrié(e)s ou jeunes dubaïotes branché(e)s, l’émirat accueille de plus en plus d’instagrameur(se)s et de snapchateur(se)s. Cette mode durera son temps mais elle braque pour l’heure les regards sur la destination, qui trouve là matière à valoriser son côté glamour.

Dans le petit monde des réseaux sociaux people, la « nouvelle affaire Nabilla » a éclaté en novembre dernier : un déménagement à Dubaï avec son nouveau-né Milann et son mari Thomas Vergara, « héros » de la téléréalité (Secret Story, Les Anges de la téléréalité,…). Un non événement pour beaucoup, un clin d’œil fashion pour d’autres. Car si une starlette française dont le talent consiste à vendre son image et la booster sur Instagram ou Snapchat migre de Londres, où elle résidait, pour l’émirat le plus hype du moment, ce n’est sans doute pas un hasard.

Avec son côté glamour mondialisé, Dubaï fascine. Les influenceuses y voient l’opportunité d’être dans l’actu et d’élargir leur communauté de followers. En retour, l’émirat augmente la notoriété des marques beauty que ces fashion girls valorisent dans leurs posts « Insta » ou « Snap ». Un partenariat gagnant-gagnant si l’on sait que Dubaï est la tête de pont d’un marché oriental stratégique pour l’industrie de la mode, des parfums et des cosmétiques. L’émirat n’offrirait donc que des avantages : permettre à ces nouvelles « icônes » de la com’ de faire le buzz facilement (mieux, certainement, que si elles s’installaient en Moldavie…) et servir l’intérêt de marques en quête de reconnaissance ou d’ancrage Middle East.

L’épisode Nabilla Benattia et le barnum relatif déclenché par les photos sur Snapchat de sa nouvelle villa de luxe – « on voulait (…) une maison contemporaine style Los Angeles. Pas de style parisien ou Arabica » ; « on ne voulait pas de vis-à-vis » ; « ce qui nous a fait kiffer c’est qu’il y a des parcs et de la verdure partout » ; et pour Thomas Vergara, « … les écoles sont excellentes. La drogue, l’alcool… ça n’existe pas » - n’est pas un cas isolé. D’autres vedettes de la téléréalité actives sur les réseaux sociaux ont choisi le soleil de Dubaï pour dynamiser carrière et communauté, à l’instar du couple Jessica Thivenin et Thibault Kuro (Les Marseillais). Vivre dans une destination show off est l’assurance d’être vu lors d’événements prime (soirées privées, lancements de produits…), relayés par des médias people ou business du monde entier. Comme – tiens, tiens - l’exposition universelle Dubaï.

D’autres influenceurs participent directement ou indirectement à la promotion de Dubaï. Citons Chloé Bleinc et ses centaines de milliers d’abonnés Instagram et You Tube, vue dans le désert de l’émirat. Elsa Dasc (« Les Princes de l’Amour »), qui partage avec son mari ses « bons plans » dans la cité. Ou la Lilloise Amel Aitouche, influenceuse spécialiste de sport expatriée aux EAU, qui partage sur son compte Instagram les images de ses runnings en dévoilant sa vie au pied des skyscrappers. En plus de ses conseils healthy, sport et food, la marque Nike apparait souvent dans ses posts, comme quoi le business fait bon ménage avec ceux qui sont considérés par des marques comme de vrais leaders d’opinion.
Il y a aussi les influenceur(ses)s locaux. Selon le site blogueusemodeetbeaute.com, cinq fashionitas originaires de Dubaï devraient crever l’écran (tactile) en 2020. Et les contenus partagés sur leurs social media auront un impact nécessairement positif pour la région et sa culture. Il y a Nisha, spécialiste d’accessoires de marques de luxe ; Nilofar, world fashion girl éprise de haute couture ; Nina, make-up artist incollable sur les cosmétiques …

Les photographes ne sont pas en reste. Avec ses tours immenses sorties du désert, ses malls gigantesques, ses hôtels et ses restaurants de luxe, ses îles artificielles, ses roof tops, food trucks, parcs d’attractions, yachts, galeries d’art… Dubaï est un paradis inépuisable pour les street photographes. Certains, comme Bachir Moukarzel, se distinguent avec leurs photos spectaculaires prises depuis des drones. Huda Bin Redha, avocate de profession, réalise aussi des prises de vue impressionnantes depuis un drone et partage ses stories sur Instagram. Wassim Raslan, plus éclectique, est très suivi pour ses photos de paysages et personnes.

Autant que les marques et leurs égéries influenceuses, la destination Dubaï a intérêt à encourager la culture instagrammeuse et youtubeuse. Ces deux médias sont les réseaux sociaux favoris des digital native, des jeunes qui voyagent déjà sans contrainte et continueront à le faire si on les fidélise autour de têtes d’affiche auxquelles ils s’identifient. Les images fixes d’Instagram et animées de You Tube sont en général d’excellents vecteurs publicitaires pour le tourisme, dans un secteur où le rêve et l’évasion forment un puissant stimulant. Les études montrent d’ailleurs que les utilisateurs d’Instagram s’agrègent facilement autour de passions partagées (travel, fooding, loisirs…), qui génèrent des audiences considérables. Et les passerelles jetées entre ces communautés ne font que renforcer la notoriété en favorisant des audiences connexes.

Les offices de tourisme l’ont bien compris. Ils n’hésitent pas à inviter – et parfois même à payer grassement – des influenceurs très suivis dans leurs pays pour dynamiser l’image de la destination et surfer sur l’air du temps. Si tant est que Dubaï a recours à ce procédé, il semblerait qu’il n’ait plus besoin de l’utiliser : par opportunisme ou instinct grégaire, les influenceur(se)s en vogue viennent désormais d’eux-mêmes s’immerger dans l’excentricité dubaïote. Il ne tient qu’aux touristes d’en faire de même lors d’un voyage dans cet émirat vu par beaucoup comme un eldorado arabe.

Dernière mise à jour : 16/07/2020

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