Quand partir dans les îles ?

Quand partir dans les iles ?

C’est la question récurrente que se posent tous les voyageurs à l’heure du choix de la destination. Sous les tropiques, le climat est généralement scindé entre saison sèche et humide… avec des subtilités locales. Quand aux prix, ils fluctuent selon ces périodes et celles des vacances scolaires.

→ Aux Caraïbes
Bienvenue en zone tropicale ! De la Riviera Maya (Mexique), à l’ouest, jusqu’aux Antilles Françaises (à l’est), en passant par la République Dominicaine, tous les territoires sont baignés par la mer des Caraïbes, une région marquée par deux périodes climatiques majeures : la saison dite « sèche », de décembre à avril ; la saison dite « des pluies », de mai à novembre.

De décembre à avril, le must

La première est globalement la plus agréable. Le taux d’humidité dans l’air est moins élevé, les pluies sont limitées à quelques averses passagères et les ciels sont dégagés. Cette période correspond à notre hiver européen. Aux Antilles françaises, on appelle cette saison le Carême. C’est donc un créneau favorable pour quitter nos frimas et se ressourcer au chaud soleil caribéen, sous une température moyenne de 26 à 30°C. Attention toutefois : la demande étant très forte pour les traditionnelles vacances de fin d’année (Noël), d’hiver (février) et de printemps (Pâques), on peut aussi privilégier les autres périodes. Janvier, début février, fin mars ou début avril sont des créneaux souvent plus favorables pour le portefeuille !

Moins cher l’été…

Pour ceux qui aiment les grosses chaleurs, la saison humide n’est pas non plus à exclure. De mai à novembre, les prix ont l’avantage d’être moins élevés et les pluies ne sont jamais continues. En juillet ou en août, par exemple, la Martinique et la Guadeloupe sont fréquemment arrosées en fin de journée, mais avant et après les averses (chaudes, de vraies douches tropicales !), on peut profiter des îles sans contrainte. Par ailleurs, il y a moins de touristes et donc… plus d’authenticité.

Les alizés, vents rafraichissants

La période des cyclones court de fin août à début octobre. Ils ne sont heureusement pas systématiques et quand ils surviennent, ils sont généralement anticipés plusieurs jours à l’avance. Rappelons aussi que toute la zone caraïbe est soumise aux alizés, des vents dominants du nord-est aux vertus rafraîchissantes. Ce schéma général est altéré par le relief. Autour de la Montagne Pelée (Martinique) et de la Soufrière (Guadeloupe), l’altitude modifie les conditions climatiques. Les nuages et les pluies sont plus fréquentes et les températures moins élevées en hauteur.

Côtes « au vent », « sous le vent »….

Autre subtilité climatique, qui concerne surtout l’arc ilien des Petites Antilles (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Sainte-Lucie…) : l’exposition des côtes. On distingue celles dites « au vent », tournées vers l’est et l’océan Atlantique, de celles dites « sous le vent », côté mer des Caraïbes, à l’ouest, protégées par les hauts reliefs. Ces dernières sont souvent les plus accueillantes.

Les baleines en République dominicaine, de janvier à mars

La République dominicaine et la Riviera Maya mexicaine connaissent des conditions similaires. Sachez que la saison sèche en République dominicaine correspond à la période d’observation des baleines dans la péninsule de Samana. De janvier à mars, celles-ci viennent frayer dans les eaux chaudes des côtes dominicaines. De quoi profiter doublement de cette saison !

→ Dans l’océan Indien

Seychelles, Île Maurice, Rodrigues, Zanzibar, la Réunion… Quelle est la meilleure période pour s’envoler dans cette région tropicale, placée entre l’Afrique et l’Asie et qui offre l’avantage de ne pas connaître (ou si peu) de décalage horaire par rapport à l’Europe ? Comme aux Caraïbes, l’année se scinde grosso modo en deux saisons : « l’été », chaud et humide ; « l’hiver », plus tempéré et sec. Mais hémisphère sud oblige, les périodes sont à l’inverse des Caraïbes : l’été austral s’étend ici d’octobre à mars ; l’hiver, d’avril à septembre.

Expérience en janvier sur les plages mauriciennes…

Il faut retenir que ce canevas général varie légèrement selon les îles, les distances entre elles étant importantes. 3 000 km séparent ainsi l’île Rodrigues de Zanzibar. A l’Île Maurice, les températures peuvent grimper jusqu’à plus de 30° C entre novembre et avril. Mais quel bonheur de se retrouver en janvier sur les plages de Trou aux Biches, du Morne ou de l’île aux Cerfs, pendant que Bruxelles, Genève ou Paris sont engluées dans le froid hivernal ! D’avril à septembre, la météo conviendra à ceux qui cherchent des températures plus « fraîches »: il fait en général entre 17 et 25°C.

Eau de mer à température constante, 28° C

Les conditions sont similaires aux Seychelles, à la Réunion et à Zanzibar. Décembre, janvier voire février sont les mois les plus chauds et correspondent à la période où peuvent survenir parfois des événements cycloniques, toujours anticipés. De juin à septembre, en novembre ainsi que de février à mai, le climat est globalement très favorable pour un séjour. L’eau de mer, elle, affiche régulièrement, toute l’année ou presque, 28° C. 

La Réunion, différences d’altitude

A la Réunion, la plus montagneuse de toutes, le climat diffère selon que l’on se trouve sur la côte est ou ouest… ou en altitude. D’avril à septembre et même jusqu’en novembre, le ciel est clair et il ne pleut qu’entre quatre et cinq jours par mois. De décembre à mars/avril, saison humide, les précipitations deviennent plus importantes. Mais tout dépend où l’on se trouve ! La côte ouest est protégée des vents dominants par le relief central et, en période humide, les pluies sont moins soutenues. La côte Est balayée par les vents et plus fréquemment arrosée, même en période « sèche ». Dans les hauteurs de La Réunion qui culmine à plus de 3 000 m (les cirques, le volcan du Piton de la Fournaise…), le mercure descend autour de 15-18°C en saison humide et peut même friser le 0°C en saison sèche !

Maldives et Sri Lanka, presque équatoriales

Plus proches d’un climat équatorial, les Maldives et le Sri Lanka accusent des températures plus élevées durant la saison humide, pouvant grimper jusqu’à 37°C. Une chaleur maximale heureusement tempérée par de fréquents vents marins, notamment aux Maldives. Ces deux destinations sont soumises, à des degrés divers, au régime des moussons.


Grande et petite mousson

Aux Maldives, la grande mousson s’étale de mai à novembre. Venant du sud-ouest, elle arrose copieusement les îles et s’accompagne de forts vents. L’archipel s’étalant sur plus de 800 km, les îles du nord sont le plus impactées par cette mousson. Juin et juillet sont les mois les plus pluvieux. La petite mousson, dite du nord-est, appelée aussi « saison sèche », court de décembre à mars. S’envolera pour les Maldives au cœur de l’hiver européen est donc un excellent choix ! En prime, à cette période, l’archipel est mieux protégé des éventuels cyclones que la Réunion ou l’Île Maurice.

Intérieur du Sri Lanka, climat plus tempéré

Au Sri Lanka, la grande mousson touche, en théorie de mai à fin août, les côtes occidentales (Colombo) et sud de l’île – là où se trouvent la majorité des hôtels balnéaires. Le taux d’humidité frise les 100% et la chaleur est extrêmement moite. Mieux vaux privilégier la saison sèche sur ces côtes, soit de décembre à mars. La petite mousson sévit d’octobre à février sur la côte est mais elle est plus aléatoire. L’intérieur de l’île est moins soumis au phénomène de mousson et le climat y est plus tempéré. 

→ « L’exception » Dubaï

Au cœur du Moyen-Orient, l’émirat connait des températures estivales extrêmes et s’il est une période qu’il vaut mieux éviter, c’est celle-ci. De mi mai à mi septembre, le thermomètre frise des records – les 45-48°C sont monnaie courante – et la vie à l’extérieur est extrêmement éprouvante. Certes, les espaces intérieurs (transports, hôtels, centres commerciaux…) sont tous extrêmement bien climatisés mais part-on sciemment vers une destination si l’on sait ne pas pouvoir profiter convenablement de sa nature ?

Dubaï, plutôt entre octobre et avril

La période la plus favorable pour se rendre à Dubaï court d’octobre-novembre à avril. Il fait beau, le soleil brille et les températures sont plus agréables y compris pour la baignade. Cela rend plus vivables les excursions et les soirées spectacles dans le désert, qui permettent de profiter de nuits étoilées magnifiques.

→ En Polynésie française 

On peut se rendre toute l’année en Polynésie, mais la meilleure période correspond aussi, comme dans les Caraïbes et l’océan Indien, à la saison sèche. Des Tuamotu à Tahiti en passant par toutes les autres Îles sous le Vent, celle-ci s’étire d’avril à octobre, avec une préférence pour les mois de mai, juin et septembre. Juillet et août sont également très agréables, mais cela correspond aux vacances d’été en Europe et donc à la haute saison très fréquentée, avec des prix plus chers pour l’aérien et des hôtels et pensions à réserver longtemps à l’avance.

Virginité hors saison

En septembre et en octobre, il sera aussi possible d’observer les baleines. Moins fréquentées par les Européens et les Américains, Tahiti, Rangiroa, Bora-Bora… retrouvent durant ces mois une virginité qui les rend subitement plus authentiques. À noter qu’à Moorea et surtout aux Marquises, les pluies peuvent être plus conséquentes que dans les îles-atolls des Tuamotu.

Dernière mise à jour : 16/11/2023

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