Le meilleur de la cuisine mauricienne

La gastronomie mauricienne est un atout maître de la destination. Aux côtés des plaisirs balnéaires qu’offre cette île paradisiaque, la cuisine révèle le brassage multiculturel historique du pays et la richesse des saveurs. Révélations sur l’indicible plaisir de s’attabler devant des recettes typiquement exotiques.

La cuisine de l’Île Maurice ? Un cocktail savoureux entre les cuisines indienne, créole, africaine, chinoise et européenne. Ainsi peut-on qualifier la table mauricienne, imbrication complexe de saveurs héritées de l’histoire coloniale. Anglais, Français, Africains, Indiens et Chinois ont formé la nation mauricienne, chacun apportant dans ses bagages sa culture culinaire. Il en résulte une palette immense de goûts, mêlant des recettes importées aux produits agricoles locaux.

Hôtels, street-food ou familles…

Pour le touriste en séjour à l’Île Maurice, cette cuisine s’apprécie de trois façons : dans les beaux hôtels-resorts, où elle prend volontiers un tour gastronomique ; en ville, où le street-food est quasiment devenu un art de vivre, à l’image des rues de Port-Louis, la capitale ; dans les familles où, lors d’occasions plus rares, il est possible de plonger corps et âme dans la cuisine populaire du quotidien, domaine souvent réservé aux femmes du foyer.

70% de population d’origine indienne

C’est en égrenant la litanie des plats mauriciens que l’on mesure le mieux l’étendue de l’offre culinaire. A tout seigneur, tout honneur, évoquons d’abord les saveurs indiennes. Avec environ 70% de la population originaire du sous-continent indien, ce sont sans conteste celles qui ont le plus d’influence dans la cuisine mauricienne. Un plat, en particulier, fait référence : le biryani. 

Biryani mauricien, star de la table

Plat de riz assorti avec de la viande de poulet et des épices, accompagné de légumes, il symbolise la fête et les retrouvailles familiales. Mais le biryani mauricien ne ressemble pas à celui de l’Inde ! Les épices mauriciens ayant la réputation d’y être plus légers, le plat est plus digeste et discrètement parfumé. Cumin, curcuma, coriandre, piment en poudre, cardamone, clou de girofle, poivre noir, menthe et cannelle sont savamment – et avec parcimonie - dosés avec de l’huile, des oignons frits, des petits pois frais, du lait en poudre, un yaourt nature, du sucre et du sel, pour former la marinade dans laquelle va tremper et cuire la viande de poulet.

Deg et bandari…

L’ensemble est mis à mijoter au feu de bois dans un deg, une marmite locale peu profonde dont la cuisson sera surveillée consciencieusement par le bandari, nom donné au chef quand il est d’origine indienne. L’expertise du biryani est savante et il en existe autant que de cuisinières ! S’y ajoute enfin l’accompagnement en œufs, pommes de terre, tomates hachées, échalotes et piments. Bon appétit !

Rougail et dholl puris

Connu aussi à la Réunion, le rougail est une autre recette locale. Plat à base de tomates mêlées à des oignons, du gingembre, de l’ail, du thym, de la coriandre, du piment et des feuilles de curry, on y ajoute au choix de la viande, du poisson ou des fruits de mer, accompagnés d’œufs ou de légumes. Certains le préparent avec du riz frit et des lentilles.
Autre plat traditionnel : les dholl puris. Spécialité de la cuisine de rue, ils sont présents partout. Moelleux, il s’agit de crêpes salées fourrées de pois cassés cuits, de couleur jaune grâce au safran. Parfait pour combler une petite faim. 

Dim sum et vindaye de poisson

Dans la série « plats chauds », il existe aussi les dim sum chinois (la communauté sino-mauricienne représente 3 à 4% de la population sur l’île), les boulettes (autre plat de street-food formé de tofu, poulet, viande d’agneau ou poisson, servi dans un bouillon avec des nouilles et des légumes) et le vindaye de poisson, un curry avec des légumes et du riz parfumé à la moutarde, aux oignons, à l’ail et au curcuma, très relevé ! Parlons enfin des gâteaux piments, des beignets craquants à base de pois cassés, de coriandre… et de piment, ainsi que du bol renversé (!), une recette de viande ou de fruits de mer préparée avec des légumes sautés, du riz et un œuf au plat.

Le jamalac, fruit de sucre et d’eau

Les desserts ne sont pas en reste. Sur les marchés ou à la table des restaurants, on goutera, aux côtés des traditionnels ananas et mangues, au jamalac, un fruit rouge à la fois sucré et rempli d’eau. Côté pâtisseries, le choix est vaste et original. On évoquera ici la poudine maïs, élaborée avec de la polenta, du lait, des épices et de la noix de coco râpée, ainsi que la napolitaine. Rien à voir avec la pizza italienne ! Il s’agit là de deux tranches de sablé tendre recouvertes de sucre glace entre lesquelles est étalée de la confiture de goyave. Les puddings au manioc aromatisés à la noix de coco et les vermicelles de lait relevés à la cannelle et à la cardamone sont aussi populaires.

Sommets de gastronomie

Pour consommer toutes ces saveurs, rien de tel que les restaurants des hôtels-resorts de l’île. Certains atteignent des sommets de gastronomie, tels le Safran du Shangri-La Le Touessrok (cuisine indienne et influences mauriciennes), Le Barachois de l’hôtel Constance Prince Maurice ou l’Heritage Le Château, du Telfair Golf & Welness Resort.

Street food à Port-Louis

A l’occasion d’excursions, l’occasion sera aussi donnée de plonger dans la street food et de découvrir les productions agricoles de l’île. Ainsi de Port-Louis, la capitale, 150 000 habitants, creuset multiculturel de la destination. Près de la place d’Armes, le marché central rassemble tous les symboles habituels des marchés tropicaux. Coloré, odorant et exotique, on se perdra avec délice dans ses allées bordées d’étals de fruits et de légumes, d’épices et de « cuisine de rue ». Dans Chinatown (Royal Road et rues adjacentes), les boutiques d’alimentation côtoient cafés et enseignes de médecine traditionnelle. Pour faire le plein de street food, le vieux centre-ville et le front de mer (Caudan Waterfront) proposent toute la palette des saveurs, à travers les stands de rues. Et dans le quartier de Plaine Verte, cher aux musulmans, on pourra goûter aux samousas, halim, alouda ou gato piman…

Plantations de thé, de vanille…

Ailleurs, cap sur le marché de Flacq, au nord-est de l’île. Plus grand marché de plein air de l’Île Maurice, il déborde de saveurs et d’odeurs, notamment les mercredis et dimanches, les deux jours les plus fréquentés. La street food y est omniprésente. D’autres excursions emmèneront au cœur de l’île visiter des plantations de thé, de vanille et les distilleries de rhum et d’huiles essentielles. Une occasion supplémentaire d’apprécier les subtilités du fooding mauricien.

Dernière mise à jour : 23/06/2025

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