L'île de La Réunion en 15 jours : les Insolites

Vous restez au moins deux semaines sur l’île ? Les Essentiels testés, La Réunion vous propose d’autres surprises. Intimistes ou spectaculaires, culturelles ou écologiques, elles dévoilent l’identité profonde du territoire, marqué par une nature et une culture prodigues. Manière de tomber à jamais amoureux de l’île et de décider, à peine reparti, d’y revenir bientôt…

1. Survoler l’île en hélicoptère

Un must absolu ! Savez-vous que 40% du territoire réunionnais est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO ? Cette nature fantastique, avec ses cirques et ses pitons, ses cascades et ses barrières rocheuses, vous pouvez la survoler.

Au départ de Saint-Pierre, cap sur le Piton de la Fournaise. En moyenne, depuis dix ans, le volcan entre en éruption tous les neuf mois. Depuis la côte, l’hélico découvre ce décor grandiose, survolant forêt tropicale et falaises. Cinq minutes plus tard et voici la grande caldeira, recouverte de scories. Encore quelques tours de pales et le cratère se dévoile, avec ses spectaculaires coulées de lave dévalant les pentes à l’est. 25 mn d’un survol de "l’île à grand spectacle" (ancien surnom de la Réunion !), à tout jamais mémorable.

Autre option : le survol des cirques. Toujours depuis Saint-Pierre, à vous Cilaos et Mafate. Le premier forme un cercle quasi parfait, c’est le plus peuplé des trois (avec le cirque de Salazie). Le second est comme un mystère, coupé de l’île par des falaises immenses. La légende dit même que certaines personnes âgées, nées dans l’amphithéâtre, n’auraient jamais vu l’océan…

Deux cirques pour le prix d’un… et vous aurez l’impression d’être revenu aux origines du monde.

2. Découvrir les côtes noires du sud sauvage

Loin de Saint-Denis, le sud de la Réunion a gardé des aspects virginaux. Entre Les Avirons et Saint-Philippe, la côte offre non seulement des paysages sauvages où domine le sable noir mais aussi des occasions immenses d’activités, du cheval au parapente en passant par le VTT et les visites patrimoniales (villages créoles, chemin des artisans…).

Entre mer et forêt, l’Etang Salé est l’un des plus jolis sites. Sa plage de sable volcanique est bordée de filaos sur près de 2 km. A côté, une falaise de basalte reçoit de plein fouet les assauts de l’océan. La forêt se trouve à deux pas, évasion vers des chemins ombragés à la rencontre du seul rapace de l’île, le papangue.

Passé Saint-Louis et son temple de Pandialé, plus ancien lieu de culte hindou de l’île, deux possibilités : remonter à Entre Deux pour voir maisons créoles et cultures caféières ou suivre le trait de côte jusqu’à Saint-Pierre. Avec 70 00 habitants, la commune offre une grosse animation, en témoigne son front de mer aux nombreux cafés et restaurants, très coloré le soir.

Plus loin, voici Petite-Île et son esthétique plage de Grande Anse, insolite estran… de sable blanc, frangé de cocotiers.

Après Saint-Joseph (y voir la cascade Langevin), c’est le "grand sud". Jusqu’à Saint-Philippe, le littoral se tasse au pied des versants du Piton de la Fournaise. Bienvenue sur ces rivages de lave recouverts de vacoas et percés de… tunnels, comme au Grand Brûlé.

Au-delà, l’itinéraire longe les voies d’écoulement du volcan, route parfois fermée lors des éruptions.

3. Explorer les tunnels de lave

En voilà une découverte insolite ! Les coulées de lave du Piton de la Fournaise (de même que les anciennes coulées du Piton des Neiges) ont façonné des cavités qu’il est possible de visiter. Ne vous y aventurez pas seul : des guides spéléo sont là pour vous guider et offrir une expérience inoubliable. Equipés de casques, gants, lampes et batteries de rechange, à condition de ne pas être claustrophobe, à vous la découverte des secrets de ces tunnels mystérieux.

Il faut compter minimum 2h sous terre. A Saint-Rose (côte est), les tunnels de la coulée de 2004, dans la zone du Grand Brûlé, offrent plus de 6 km de galeries. C’est le plus grand spot de tunnels jamais découvert sur l’île. Accessible aux enfants à partir de 6-7 ans, ils font pénétrer un univers fantasmagorique, comme si la lave venait à peine d’être solidifiée.

Autres tunnels accessibles aux débutants : la caverne Gendarme, à Saint-Philippe (marche d’approche en forêt) ; le tunnel Bleu, au Tampon (il date de plus de 20 000 ans !) ; le tunnel du Bassin Bleu (petite escalade et sortie en rappel), issu d’une vieille éruption du Piton des Neiges.

Les plus sportifs oseront investir le tunnel de la Grande Ravine, à Trois Bassins, qui propose une longue descente en rappel.

4. Randonner dans la forêt primaire de Bélouve

Il existe au dessus du cirque de Salazie une forêt magique, Bélouve. Etendue sur un plateau à 1 300 m d’altitude, cette sylve tropicale peuplée de tamarins est restée intègre. L’accès se fait depuis la Plaine des Palmistes.

A mesure que l’on grimpe, le décor s’enveloppe de brumes, la pluie trempe la végétation. Forêt humide, royaume des ombres et de l’exubérance sylvestre. De passages flasques en secteurs boueux, des passerelles en bois franchissent les endroits les plus délicats.

Le tamarin, immuable hôte de ces lieux, délivre ses troncs tourmentés, que de faibles rayons tropicaux viennent éclairer. Voici l’arbre endémique, prisé en ébénisterie, si long à atteindre sa maturité. Il n’est pas seul en ces sous-bois : orchidées et fougères arborescentes lui disputent l’accès à la lumière.

Accessible aux adultes comme aux enfants, cette randonnée conduit au bord de la falaise surplombant le cirque de Salazie. Panorama grandiose garanti. La balade mène aussi au Trou de Fer, balcon naturel sur un hémicycle de cascades dévalant des parois humides. Bélouve, un univers incorruptible…

5. Voir un spectacle de danseuses de Maloya

Depuis bientôt dix ans, le Maloya est inscrit sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cet art mariant chant, danse et musique est issu de la révolte des esclaves réunionnais d’origine africaine, lorsqu’ils travaillaient dans les exploitations sucrières de l’île.

Le Maloya, exprimant la douleur et la rébellion, a été transmis au fil des générations et s’est enrichi des sonorités actuelles. Aux instruments traditionnels comme le pikèr (tambour de bambou), le triangle et le sati (caisse métallique), se sont ajoutées des sons contemporains, reggae, jazz, électro, slam, synthés…

Sur l’île, vous saurez vite où se déroule le prochain événement, festival, concert ou soirée villageoise. Des lieux ? La Rondavelle à Saint-Leu, le Palaxa à Saint-Denis, le Téat’ Plein Air de Saint-Gilles, le Kabardock ou le Théâtre sous les Arbres du Port…

Sans parler du Grand Boucan de Saint-Gilles, le plus grand carnaval de la Réunion (en juin) ou le festival Safiko à Saint-Pierre (en juin aussi). Le Maloya, où l’art qui fait sens…

6. Visiter les Jardins Botaniques de La Réunion

Situé à Saint-Leu (côte ouest), l’ancien Conservatoire botanique national de Mascarin est désormais une remarquable galerie open air sur la flore réunionnaise. Avec l’effet combiné de la montagne et des alizés, l’île comptabilise pas moins de 200 microclimats. De quoi favoriser l’épanouissement de plus de 3 000 espèces végétales endémiques, dont les plus notables sont représentées en ce lieu.

Au programme, cinq jardins thématiques avec des plantes uniques, arbres fruitiers tropicaux, cactées, fougères, orchidées, caféiers, bambous cathédrale… Le Jardin botanique de la Réunion est même à l’origine de la (re)découverte, dans le cirque de Mafate, d’une plante disparue depuis plus de cent ans !

Pour ceux que la botanique inspire, il est possible de visiter un autre espace : le Jardin des Affouches, sur les hauteurs de Saint-Denis. Sur plus d’un hectare, théiers, caféiers, épices, plantes médicinales, agrumes et légumes ont droit de cité. C’est la preuve d’une biodiversité réunionnaise incomparable.

7. Observer les tortues marines au centre Kélonia

Vous aimez la faune et notamment les bêtes à carapace ? Cap sur Saint-Leu et son observatoire des tortues marines, Kélonia. Ce centre de sensibilisation à l’environnement propose, autour de 1 500 m² de bassins d’eau de mer et de locaux pédagogiques, d’informer le public sur la vie et la préservation de ces reptiles marins.

Didactiques, les espaces laissent place à la découverte du milieu naturel (une plage et l’habitat des tortues) et expliquent la difficile cohabitation avec l’homme et ses activités.

Des ateliers permettent de comprendre la vie des tortues, de prendre connaissance de l’usage ancien de leurs écailles et de suivre les actions scientifiques de Kélonia, engagé dans des programmes de soins, de protection et de réintroduction avec d’autres sites d’observation dans le monde. Instructif !

Dernière mise à jour : 22/04/2021

Retour blog



Suggestions d'articles


SNAV / APS /IATA / HISCOX / Banque Populaire / Cartes bleue VISA MasterCard / ANCV Chèques vacances

CONTACTS

information@exotismes.com

+33 4 96 13 96 13

0 826 10 62 63 (0,20€/min)


Rejoignez-nous