Le top 5 des réserves naturelles aux Antilles

Il n’y a pas que les plages aux Caraïbes ! En Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin ou « Saint-Barth’ », des secteurs maritimes et des reliefs intérieurs sont protégés en raison de la richesse de leur biodiversité. Autant d’espaces à découvrir lors d’un séjour, à l’image des « volcans, forêts et pitons du nord de la Martinique », inscrits en 2023 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Parc naturel régional de Martinique, la consécration
Né en 1976 sur une île considérée comme l’un des 34 hot spots de biodiversité mondiale, ce parc de 63 000 ha s’étend sur 32 communes du nord et du sud de la Martinique. Si son territoire est depuis longtemps connu des touristes et des randonneurs arpentant les sentiers de la Montagne Pelée, il a connu une heure de gloire en 2023 qui devrait booster sa notoriété. Lors de la session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, en septembre dernier, les « volcans et la forêt de la montagne Pelée et les pitons du nord de la Martinique » ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial.  

Cette labellisation récompense un environnement d’une qualité exceptionnelle. Cette partie du parc représente en effet 14 000 ha de forêts dans lesquelles on trouve 90% des arbres endémiques des Petites Antilles. Une diversité unique qui méritait cette reconnaissance. Ainsi, la montagne Pelée devient le quatrième volcan de référence mondiale inscrit au patrimoine de l’Unesco, avec Hawaii, les îles Eoliennes et le Vésuve.

Conscient de l’opportunité, Exotismes a conçu pour ses clients des excursions pour des séjours « Science et biosphère ». Au menu, l’hébergement cinq nuits au Madi-Créoles, au plus près des massifs volcaniques, une randonnée d’une journée avec un guide sur des sentiers de montagne, une excursion d’une demi-journée au Centre de Découverte des Sciences de la Terre, près de Saint-Pierre et une visite guidée de la Maison du Volcan, à Morne Rouge, qui rappelle les éruptions de la montagne Pelée et les phénomènes volcaniques. 

Parc national de Guadeloupe, paradis d’activités outdoor
C’est le premier parc national ultramarin français à avoir été créé, en 1989. Couvrant la quasi-totalité de Basse-Terre, la partie ouest de Grande-Terre et une vaste aire marine incluant le lagon et la mangrove de Grand-Cul-de-Sac Marin, le parc se découpe en une multitude d’écosystèmes tropicaux qui sont autant différents motifs de découvertes touristiques. Depuis Petit-Canal, sur Grande-Terre, on pourra ainsi embarquer pour une excursion marine dans le lagon de Grand-Cul-de-Sac-Marin, à la rencontre du récif corallien, de l’îlet à Fajou, ainsi que de la mangrove et de la forêt marécageuse, qui abrite une riche faune avicole.

Basse-Terre est l’île montagneuse. Là se trouvent les pentes volcaniques, la forêt pluvieuse, les rivières sauvages, les cascades et le volcan, La Soufrière (1 467 m). Un terrain de jeux et de balades remarquables, à considérer avec tout le respect dû à cette nature exceptionnelle. Difficile de résumer toutes les activités possibles sur ces pentes. Parmi les grands classiques, il y a bien sûr l’excursion aux cascades du Carbet. Depuis Capesterre-Belle-Eau, une route étroite grimpe sur le flanc Est du volcan, jusqu’à ces chutes d’eau que l’on rejoint à pied après une agréable marche en forêt. Humidité, fraîcheur, ombre…  On est loin ici de la chaleur tropicale de la plage de Deshaies !

Des prestataires proposent aussi une activité de canyoning. Réglementée, on pourra s’y exercer par exemple sur des torrents situés au-dessus du village de Bouillante. La visite du jardin botanique de Deshaies fait aussi partie des incontournables. C’est la meilleure façon, rassemblée dans un petit périmètre, d’apprécier la richesse florale unique de l’île. N’oublions pas la plongée, pratiquée autour de l’îlot Pigeon. Le Parc national et les offices de tourisme locaux, comme les hôteliers et les autres hébergements de Basse-Terre, seront des guides efficaces pour aider chaque vacancier à trouver l’activité qui lui convient. 


Réserve Naturelle Nationale de Saint-Martin, sanctuaire ouvert
Bienvenue sur l’île de Saint-Martin, connue pour être binationale (française et néerlandaise) et pour ses nombreux hôtels-resorts. Dans cette destination densément peuplée, la nature conserve encore des droits. Et notamment au nord, dans la partie française, où la pointe de l’île ainsi que l’aire marine étendue jusqu’à l’îlot Tintamarre sont intégrées au sein de la Réserve Naturelle Nationale (RNN) de Saint-Martin. Soit 30 km² et 11 km de côtes rocheuses et de plages protégées depuis 1998, qui sanctuarisent les cinq écosystèmes majeurs de l’île : mangroves, récifs coralliens, herbiers, étangs et forêt sèche littorale.

Cet espace riche et fragile, bien que règlementé, se prête à la découverte. Ainsi, sur l’îlet Pinel, un sentier sous-marin a été aménagé pour découvrir, sans y porter atteinte, les nombreuses espèces de poissons et de coraux qui le fréquentent. Avec de la chance, on pourra apercevoir des traces de tortues marines, comme la tortue verte ou luth. Autre lieu d’intérêt : l’observatoire aux baleines. Situé entre Quartier d’Orléans et Baie Lucas, il peut permettre d’observer des baleines à bosse et des grands dauphins, présents dans les eaux de la réserve. 

La partie terrestre est aussi intéressante. Entre la plage des Grandes Cayes et l’anse Marcel, le sentier dit des Froussards déroule sur 4,5 km son parcours dans le dernier massif forestier littoral intact de l’île. Soit deux heures et demie de balade via la plage déserte de Petites Cayes pour voir notamment le rarissime cactus « Tête à l’Anglais ». L’îlet Pinel possède aussi son sentier d’1,5 km, reliant ses trois plages. Quoi d’autre ? Des balades à cheval avec le ranch du Galion, du kayak ou du paddle vers l’île Verte, du farniente sur la plage de Grand Case… La RNN de Saint-Martin est un modèle d’écotourisme.

Réserve naturelle de Saint-Barthélemy, un luxe de protection
Sur cette île réputée pour ses hôtels de luxe et son shopping Premium, les clients viennent en général profiter de l’excellence des services et de la qualité de plages immaculées. Une île de rêve qui, on ne le sait pas assez, est aussi un havre de nature. Certaines parties de son domaine marin font l’objet d’une protection renforcée. C’est le rôle de la Réserve naturelle de Saint-Barthélemy. Créée en 1996, elle s’étend sur 1 200 hectares de domaine marin, réparti en cinq zones. 

Au large de la capitale Gustavia, les Gros Îlets et Pain de Sucre en est une. Les eaux entourant les îlets Fourchue, Frégate et Toc-Vers, une autre. Idem pour la partie nord-ouest de l’île, autour de la baie de Colombier, tout comme une zone majeure située au nord-est de « Saint-Barth’ ». Un éclatement nécessaire pour mieux protéger des écosystèmes sous-marins uniques, tels les herbiers et les récifs coralliens. Sur ces 1 200 hectares, on dénombre 183 espèces de poissons. Certains sont des raretés, à l’image du mérou de Nassau, de la raie aigle ou de l’hippocampe à long nez. Deux espèces de tortues sont aussi présentes, la tortue verte et la tortue imbriquée. Comme à Saint-Marin, les baleines à bosses et les grands dauphins fréquentent les eaux de la réserve. Côté coraux, on dénombre 51 variétés (éponges, gorgones…).

Ce que les visiteurs de l’île ont le plus de chances d’observer, ce sont les animaux terrestres. Quatorze espèces d’oiseaux marins nichent à Saint-Barthélemy, parmi lesquels la sterne bridée ou le noddi brun. L’île abrite aussi des chauves-souris, des hérons et des aigrettes, quelques rapaces, de magnifiques colibris, des iguanes des Petites Antilles et quelques serpents inoffensifs… Il faut prendre le temps de visiter « Saint-Barth’ » sous l’angle naturaliste ! 

Réserve naturelle de la Caravelle, l’exception martiniquaise
Elle a beau appartenir au Parc naturel régional de Martinique (voir plus haut), elle mérite un focus particulier. Verrue territoriale avancée vers l’Atlantique, la presqu’île de la Caravelle, à l’est de l’île, possède un climat sec particulier qui contraste avec celui du reste de la Martinique. On y croise de la forêt sèche, des fourrés et même une végétation de type savane ! Ces milieux naturels, complétés par les falaises qui plongent dans l’océan, sont le royaume de deux oiseaux endémiques de la Martinique : la Carouge et la Gorge Blanche.

Créée en 1976 en même temps que le Parc, la réserve naturelle de la Caravelle couvre 387 hectares et protège plus de 150 espèces végétales. On y trouve encore des champs de canne à sucre et des bananeraies, mais, en tant que visiteur, il faut absolument s’aventurer à la pointe de la presqu’île, au-delà du beau village de pêcheurs de Tartane. Au terme de la route et de la piste, voici le château Dubuc, une ancienne habitation agricole coloniale dominant la mer, qui se visite.

De là partent deux sentiers de randonnée permettant de s’immiscer dans ce paysage aride et sauvage. Le « petit sentier », d’1 h 30, sans difficultés majeures, permet de découvrir la flore de la forêt sèche et de la mangrove. Il s’achève à un belvédère d’où la vue embrasse tout l’océan. Le « grand sentier », de 3h30, se faufile au bord des falaises et des espaces de savanes, offrant des points de vue spectaculaires sur les paysages et la géologie. Deux balades pédestres à ne pas négliger si l’on aime la nature et les grands espaces. 

Dernière mise à jour : 18/04/2024

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