Les dix choses à faire absolument en Martinique

Comme en Guadeloupe, l’île regorge de sites balnéaires, plages, anses, marinas… Couplés aux hôtels, ils concentrent l’essentiel du tourisme d’une destination riche, ailleurs, d’autres attractions remarquables. Alors, cap sur les 10 lieux et activités à voir et à faire sans délai en Martinique !

1. Fort-de-France

A tout seigneur tout honneur, la « capitale » de la Martinique mérite au moins une journée d’excursion. Le matin, on se rendra au marché couvert, installé sous une jolie halle, entre les rues Siger et Blénac, dans le vieux Fort-de-France. Quelques étals typiques regorgent de fruits et de légumes péi, d’épices, d’alcools locaux et de vannerie. La ville conserve aussi de beaux éléments architecturaux anciens : la bibliothèque Schœlcher, édifiée en 1884 dans un style mêlant bois, fer et béton, rassemblant 130 000 ouvrages ; l’ancien hôtel de ville et son bureau d’Aimé Césaire, poète et voix forte de Martinique ; la cathédrale Saint-Louis (1895), de style néogothique et byzantin, à la nef immense. On finira le tour par une balade sur les quais, face à la baie de Fort-de-France. 

2. Domaine de la Pagerie

La commune des Trois-Îlets est un bonheur pour les touristes. Non seulement elle abrite parmi les meilleurs hôtels de l’île (dont le Carayou Hôtel & Spa) mais aussi trois sites patrimoniaux remarquables. Chacun à leur façon, ils racontent l’histoire esclavagiste de la Martinique. Ainsi du Domaine de la Pagerie. Ancienne « habitation-sucrerie » où près de 350 esclaves furent exploités dans les années 1750 – l’endroit était alors surnommé la « Petite Guinée »… -, ce domaine est célèbre pour avoir vu naître en 1763 Marie-Joseph-Rose Tascher de la Pagerie, future épouse de Napoléon Bonaparte, devenue l’impératrice Joséphine. Le site évoque son parcours autant qu’il relate l’activité d’une habitation et son organisation sociale sinistre, avec maître, domestiques, nourrices et esclaves noirs.

3. La Savane des Esclaves

Dans un vallon haut et boisé des Trois Ilets, le martiniquais autodidacte Gilbert Larose a conçu un écomusée à ciel ouvert passionnant, témoignage émouvant du passé local à travers le rappel de l’histoire du peuplement de l’île et de la vie sous tutelle coloniale. Des indiens Caraïbes exterminés (les kalinagos) jusqu’aux villages créoles, en passant par les cases d’esclaves et les excès coloniaux en tous genres, la balade dans ce parc mémoriel raconte la dureté effrayante de la vie aux Antilles à partir du 17ᵉ s. Prolixe avec les visiteurs, Gilbert Larose ne fait pas mystère de ses intentions lorsqu’il a entrepris, sans aide, ce travail titanesque : un lieu imaginé pour que les gens connaissent l’histoire martiniquaise, la comprennent et la respectent. Pari tenu.

4. Maison de la Canne

Aux Trois-Îlets encore, voici la Maison de la Canne. Aménagée dans une ancienne distillerie de rhum à l’entrée de la commune, le site retrace les grandes étapes de l’aventure agricole de la canne à sucre, si intimement liée à l’île et à l’esclavagisme. Elle revient ainsi sur le système d’exploitation négrier en vigueur aux 17ᵉ et 18ᵉ s. et sur la crise sucrière qui affecta gravement la Martinique et les Antilles au 19ᵉ s. L’étage supérieur du musée est consacré à la fabrication du rhum, produit en Martinique avec du pur jus de canne et non avec de la mélasse, comme dans d’autres îles et pays. Tout est dit ici sur la plante, son histoire et sa fonction économique, autour d’une muséographie qui mériterait tout de même d’être un peu rafraîchie.

5. Visiter une distillerie de rhum

La Martinique produit incontestablement l’un des meilleurs rhums du monde. 95% de la production de la planète provient de la distillation des résidus de canne, la mélasse. Les 5% restant sont élaborés avec du pur jus de canne et l’île en est la vedette incontestée. Labellisé d’une AOC depuis 1996, ce rhum est produit par huit distilleries. Au sud, on s’immergera dans l’univers de Trois-Rivières, La Mauny ou l’Habitation Clément. Au nord, la distillerie J.M. promet une visite « du jardin à la bouteille ». Neisson, au Carbet, plaira aux amateurs d’excellence. Impossible aussi de passer à côté de St-James, à Sainte-Marie, et de son musée et bar vintage, aménagés dans l’ancienne maison coloniale. Des parcours de découverte sont aussi proposés lors de récolte de la canne, de février à juin.  

6. Jardin botanique Balata

A 10 km au nord de Fort-de-France, ce jardin ravira les amateurs de fleurs et de plantes exotiques. Créé en 1982 au cœur d’un environnement humide, il s’est doté de plus de 3 000 variétés de fleurs, plantes et arbustes, originaires de l’île ou d’autres milieux tropicaux. Le paysagiste Jean-Philippe Thoze en est à l’origine, après avoir choisi le décor typique de la maison créole familiale pour déployer ce magnifique espace naturel, rendant hommage à Madinina, « l’île aux fleurs ». A pied, on chemine dans des allées et entre des bassins bordés de parterres de lotus, d’orchidées, de broméliacées, d’anthuriums… Couleurs et senteurs éclatantes ! Depuis le jardin, des dégagements dans la végétation ouvrent la vue sur le piton du Carbet et le cap Salomon. Une visite rare. 


jardin

7. Ville de Saint-Pierre

Au nord de l’île et au pied de la Montagne Pelée, Saint-Pierre est un lieu de passage obligé. La ville conserve la mémoire douloureuse de l’explosion du volcan qui, en 1902, provoqua la mort de 28 000 personnes. Un évènement relaté au musée Franck Perret, avec archives et documents. Saint-Pierre est aussi une ville active, plaisante à visiter. On ira au marché pour goûter aux fruits exotiques et à son atmosphère colorée. On grimpera à la Vierge des Marins pour jouir d’un point de vue splendide sur la ville et la baie. On pourra s’alanguir à l’Anse Couleuvre, magnifique plage de sable noir. Et parce que l’éruption de 1902 a laissé des traces, on ira à la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, dont la façade est rescapée du désastre, tout comme la rue Mont-au-Ciel, restée quasi intacte après l’éruption.

8. Prsque'Ile de la Caravelle

Terre sauvage à la végétation sèche, cette presqu’île aura raison de ceux qui croient la Martinique constituée seulement de plages et de cocotiers. Long promontoire s’allongeant vers l’océan, elle est formée de roches volcaniques sculptées en baies, plages et falaises. Elle se distingue par ses forêts sèches et ses savanes arbustives. L’extrémité de la côte nord est sauvage, marquée par un relief escarpé. La côte sud est plus accueillante, avec des baies protégées. Au bout, un parking donne accès à plusieurs itinéraires. En 25 mn, on rejoint la table d’orientation du phare, construit en 1820. Vue grand angle garantie sur la côte Atlantique. Une boucle de 3h30 permet d’effectuer le tour de la pointe. À voir aussi, le Château Dubuc, ruines d’une habitation sucrière et le village de pêcheurs de Tartane.

9. La route de la Trace

De Fort-de-France au Morne-Rouge, la Route de la Trace grimpe dans l’univers luxuriant de l’île, là où pousse la plus belle végétation tropicale, les goyaviers et aussi les caféiers, dont on tente de relancer la culture. Quittant Fort-de-France vers le nord, cette nationale (N3) grimpe sur 30 km en virages et épingles jusqu’à Morne-Rouge, à travers un paysage de forêts et de pitons encapuchonnés de brume. Mornes, Duclos, Bois d’Inde, Chapeau Nègre, Piquet, pitons, Dumauzé, de l’Alma, Boucher, Lacroix… Cet océan de verdure pluvieux, entaillé de profonds vallons et torrents, débouche sur un plateau d’altitude où se trouve Le Morne-Rouge. A 500 m d’altitude, la commune s’étend au pied de la Montagne Pelée (1 395 m), dont les pitons, volcans et forêts ont été inscrits fin 2023 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco

10. Une journée en mer en catamaran

Retour à la mer des Caraïbes pour ce dixième must do, puisqu’il est dit que c’est d’abord pour ses plages et ses côtes que l’on vient en Martinique ! Depuis Les Trois-Îlets, commune décidément bien lotie, cap pour une journée en catamaran vers le célèbre Rocher du Diamant. Un roc basaltique de 175 m de haut planté au large de la pointe sud-ouest de l’île, autour duquel il est fréquent d’apercevoir des dauphins. Au fil de la sortie, les vues se succèdent sur Petite Anse, Les Anses-d’Arlet, l’Anse Dufour, Anse Noire et le relief côtier. Baignade et snorkelling à Grand Anse, déjeuner créole, visite de la grotte aux chauves-souris, mouillage au retour dans l’Anse Dufour pour une dernière baignade sont au menu de cette journée balnéaire inoubliable. 

Dernière mise à jour : 13/02/2024

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