Histoire & Culture de Zanzibar

Portugaise, omanaise, britannique…

La domination portugaise, contestée par les Arabes, dure plus de 150 ans, jusqu’en 1668. Vient alors le temps de la domination des Omanais, puissants et organisés. Le commerce d’esclaves redouble et les premières plantations d’épices apparaissent, avec les girofliers.
Jusqu’à la fin du 19ème s, la prospérité commerciale de Zanzibar est immense, avec une production hégémonique de clous de girofle.

Puis c’est l’installation du protectorat britannique. Pour les Anglais, Zanzibar est une tête de pont naturelle pour conquérir l’Afrique australe et orientale. L’île passe sous la coupe de la couronne d’Angleterre en 1890 et le sultan omanais n’a plus qu’un rôle de faire-valoir… jusqu’à sa mort, en 1960. Des troubles politiques conduisent ensuite les Anglais à quitter Zanzibar, qui devient indépendante à la fin de 1963. Pour peu de temps. Une rébellion éclate et se conclut par le rattachement de l’île au Tanganyika, qui donne naissance à la Tanzanie. Aujourd’hui, les îles d’Unguja (Zanzibar) et de Pemba bénéficient toujours d’une autonomie importante dans l’Etat tanzanien.

Couleurs de peau et richesse vestimentaire

Cette Histoire enchevêtrée vaut à Zanzibar une population extrêmement diverse. L’île compte entre 700 000 et 800 000 habitants, dont 350 000 dans la capitale de l’île, Zanzibar Town, située sur la côte ouest – la plus peuplée de l’île. Aux Africains de langue bantoue sont venus se mêler des marchands arabes, perses, omanais… auxquels se sont rajoutés des immigrés Indiens arrivés de l’Etat du Gujarat (investis dans le commerce) et des Comoriens. Tout cela donne dans la rue des nuances de couleurs de peau et vestimentaires subtiles.

Des hommes arborent des tenues arabo-africaine (kanzu), des femmes se promènent en sari ou avec un voile recouvrant la tête. Couleurs chatoyantes et « looks » variés participent à l’identité de Zanzibar. Pour ajouter à cette complexité, les habitants eux-mêmes se distinguent entre swahilis (de racines africaines) et shirazis (originaires du monde perso-arabo-musulman). Il faut même rajouter une strate dans cette dernière communauté, divisée entre les wahadimus, résidant dans le sud et le centre de l’île, et les washirazis, installés au nord… 

Un « mythe littéraire »

Cette diversité se retrouve dans la culture, les coutumes, les langues, la cuisine, les religions… et cela même si l’immense majorité de la population est musulmane. Le centre ancien de Zanzibar Town, Stone Town (la ville de pierre), de par son architecture typique héritée de toutes ces influences, est un joyau inscrit depuis 2000 au Patrimoine mondial par l’UNESCO.

Comme jadis les aventuriers et les écrivains, vous succomberez au « mythe littéraire » et aux fantasmes de Zanzibar. L’ivoire, les épices, le commerce maritime… participe de sa magie. Rappelons que Jules Verne, dans Cinq semaines en ballon, en fit le point de départ de ce récit à travers l’Afrique ; que le poète Arthur Rimbaud, parti explorer l’Afrique, l’évoqua souvent dans ses lettres, sans jamais y poser le pied… Rêves et réalités, Orient et Afrique, voilà le mantra de Zanzibar.

Taarab, une musique inter ethnique

Expression de sa diversité culturelle, Zanzibar est le foyer du Taarab, une musique populaire jouée par des groupes. Mélangeant instruments (oud, guitare, violon…) et chants, ces poèmes musicaux amoureux sont à l’intersection des traditions africaines, arabes et indiennes dont l’île est porteuse. Il est possible de les entendre à l’occasion de fêtes locales ou de concerts – renseignez-vous à votre hôtel.

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