Que faire à Bayahibe ?

Alternative à un séjour à Punta Cana, ce village de pêcheurs du sud-est de l’île est entouré des zones hôtelières de La Romana et de Dominicus. Différence par rapport à la Côte des Cocotiers et ses dizaines de méga resorts ? Le touriste est en prise directe avec la nature et la culture dominicaine. De quoi associer les plaisirs d’un séjour all inclusive à ceux d’une immersion instructive dans la « vraie vie » locale.

Il n’y a pas que Punta Cana en « Rep Dom ». Entre la capitale Santo Domingo et la célèbre Côte des Cocotiers, se trouve Bayahibe. Ce village de pêcheurs a vu grandir depuis plusieurs années les hôtels-clubs. Ils sont répartis entre le nord du village et une zone hôtelière au sud, nommée Dominicus. Moins « hors sol » que Punta Cana, ce territoire combine les plaisirs balnéaires habituellement associés à un séjour en République Dominicaine et la possibilité de découvrir des sites naturels et des centres d’intérêts inédits. Il est desservi par l’aéroport international voisin de La Romana.

S’immerger dans un vrai village de pêcheurs

Durant la journée, vous ne serez pas seuls à Bayahibe. Les cars de tourisme venus de Punta Cana déversent les voyageurs qui sacrifient à l’une des excursions favorites de la région : l’île de Saona. C’est en effet depuis le port local que partent la majorité des bateaux se rendant sur cette île sauvage. Mais si vous résidez sur place, le village retrouve le soir venu son absolue tranquillité. A vous alors la balade dans les rues pavées ou sableuses du bourg, à la découverte des maisons-cabanes en bois colorées et d’une vie commerçante débonnaire. Vous aimerez les « gift-shops » bleues à l’allure de stands de bouquinistes, les échoppes de fruits sur le port, les quelques maisons « nobles » à balcons et piliers, le linge séchant sur des fils et la façade rose et verte du restaurant El Rincón Criollo. Tôt le matin, ne rater pas non plus le départ des pêcheurs.

Naviguer sur le río Chavón

Venu de la région d’El Seibo, le río Chavón se jette dans la mer des Caraïbes entre La Romana et Bayahibe. Dans sa partie finale, il forme une vallée encaissée, navigable sur de gros ou de petits bateaux (préférez cette option, plus intime). Voilà une façon originale de pénétrer à l’intérieur des terres dominicaines. Depuis l’embouchure, les bateaux remontent le fleuve, glissant sur une eau sombre entre un raide versant boisé et un autre précédé de prairies. En chemin, vous apercevrez probablement dans le ciel quelques rapaces. La croisière dévoile la petite activité de pêche fluviale et des grottes, habitées jadis par les Indiens Tainos, peuple décimé par les conquistadors. La surprise est aussi de découvrir, en surplomb au dessus de la falaise, le village d’Altos de Chavón, projet fou d’un milliardaire américain (voir plus loin). Bref, une belle excursion qui sort agréablement de l’ordinaire.

Découvrir « l’enclave » de Casa de Campo

Aimeriez-vous croiser Bill Clinton ou une star mondiale du football ? Cap sur Casa de Campo. Cet incroyable complexe privé de loisirs et d’hébergement de luxe, construit à La Romana par de riches Cubains de Miami, comprend un parc de plus de 7 000 ha réservé à une clientèle richissime. Donnant sur la mer des Caraïbes, avec plage privée, marina, tennis, golfs, club équestre, terrain de polo, fitness, aire de rodéo et piscines, ce domaine compte pas moins de 1 700 résidences de luxe et un complexe hôtelier regroupant bungalows, villas et restaurants. L’ensemble se visite, moyennant un droit d’entrée assez élevé.

 

Se balader dans le village italo-espagnol d’Altos de Chavón

Encore un projet fou ! Cette fois, il s’agit du caprice de deux milliardaires américains, Roberto Copa, ancien de Paramount Studios et Charles Bludhorn, industriel. Leur idée ? Reproduire au dessus du rio Chavón un village italo-espagnol du 16ème s. Le projet fut concrétisé en 1976 et depuis, les visiteurs se frottent les yeux en découvrant ce village européen plus vrai que nature, en partie réalisé par des artisans venus du Vieux Continent. Rues pavées, maisons en terre cuite ou en pierres coralliennes, église à la façade néo-classique et au clocher-mur, musée de l’art précolombien… l’illusion est trompeuse. Clou de ce village d’opérette : un magnifique amphithéâtre de plein air, à la grecque, pouvant accueillir jusqu’à 5 000 personnes ! De nombreux concerts de stars internationales y sont donnés chaque année. Altos de Chavón organise beaucoup de mariages et il est aussi devenu un centre artistique international. Des étudiants du monde entier viennent se former au dessin, à la céramique… A visiter absolument.

Visiter l’île de Catalina

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’île se trouve au large de La Romana. C’est l’archétype du paradis tropical, avec ses plages immaculées et ses cocotiers. On s’y rend en bateau rapide ou en catamaran depuis Bayahibe, afin de s’y prélasser sur le sable ou de pratiquer le snorkelling dans des eaux remplies de poissons multicolores et de récifs de corail. Ces récifs ont d’ailleurs provoqué des naufrages et l’épave du bateau du capitaine Kidd est un spot de plongée reconnu. Farniente, baignade, détente, marche zen, plongée : il n’y a rien d’autre à faire à Catalina et c’est déjà amplement suffisant.

Voir comment sont fabriqués les cigares

La République Dominicaine est le 1er producteur mondial de cigares. Si les puristes ne jurent toujours que par le havane cubain, l’île voisine est devenue la championne des exportations de « barreaux de chaises ». Depuis Bayahibe, les plantations sont trop éloignées pour pouvoir les visiter. En revanche, des ateliers sont installés à proximité. A La Romana, Tabacalera de García et Vega Fina Cigar Factory ont pignon sur rue. La première fête ses 50 ans cette année. C’est la plus grande usine à cigares du pays… et peut-être du monde, avec 4 000 salariés ! 30 millions de cigares sortent chaque année de ses ateliers. La seconde produit des cigares Premium. Les deux organisent des découvertes guidées. Autres possibilités de visites : la Matilde Cigar Factory, également à La Romana et Bayahibe Fine Cigars, un atelier artisanal créé par un Français.

Et en prime…

→ Aller sur l’île de Saona, autre paradis tropical aux plages secrètes (dont celle de Canto de la Playa) accessible par bateau ou par des chemins de sable. De mars à octobre, les tortues marines viennent y pondre.
→ Rejoindre le village de pêcheurs de Boca de Yuma, authentique bourg dominicain situé à l’embouchure du Rio Yuma.

Dernière mise à jour : 29/10/2019

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