Un tourisme à entrées multiples

Au sud-est du pays, entre Saint Domingue et Punta Cana, la zone de La Romana/Bayahibe borde la mer des Caraïbes et se place comme une destination balnéaire de premier choix. Au large, deux îles sont prétextes à des excursions exotiques : Catalina et Saona. C’est assez rare en "Rep Dom" pour le souligner. Autres atouts : la présence de golfs et de… fabriques de cigares. Ils constituent des occasions de divertissement et de visites insolites.


Développé dès le milieu des années 1970, le tourisme dans la région de La Romana a vu la création de complexes d’hébergement originaux. Casa de Campo fut le premier, un lieu prisé des people de l’époque et des joueurs de golf. Puis vint Altos de Chavón, un vrai-faux village italien dominant le fleuve Chavón. Ce lieu de séjour est notamment célèbre pour son amphithéâtre romain. Les deux se visitent.

La Romana/Bayahibe est donc une zone touristique particulière, plus ancienne que Punta Cana et Samaná mais assez diversifiée pour offrir un large panel d’activités. On recense en réalité trois secteurs aménagés avec des hôtels : La Romana, Bayahibe et Dominicus. L’animation de La Romana est complétée par l’authenticité du village de Bayahibe et des balades en mer vers Saona et le parc national de Cotubanamá. En résumé, le secteur est un excellent compromis.

Comment y aller ?

La région La Romana/Bayahibe dispose d’un aéroport international, Casa del Campo. Il est situé à moins de 10 km du centre-ville de La Romana. Mais les compagnies françaises desservent plus généralement les plateformes de Saint-Domingue et de Punta Cana. Depuis l’aéroport Las Americas de Santo Domingo, La Romana n’est qu’à 1h10 par l’autoroute. Depuis celui de Punta Cana, il faut compter 50 mn, toujours par autoroute. La région est donc parfaitement desservie.

Sur place, une voiture de location sera utile pour aller découvrir le port de Bayahibe et profiter de ses plages, à seulement 25 mn à l’est de La Romana. Idem si l’on veut sillonner l’arrière-pays et ses champs de canne à sucre pour visiter les manufactures de cigares, jouer au golf ou découvrir la grotte aux Merveilles et l’art rupestre des Indiens Taïnos. Ce même véhicule peut être utile pour aller passer la journée en autonomie à Saint-Domingue, une excursion facile à réaliser à la journée…

Un peu d’Histoire

Si les Indiens Tainos ont longtemps occupé les grottes de la région, l’histoire n’a pas retenu grand chose des premiers temps de l’occupation espagnole. Au milieu du 19ème s., La Romana est un petit village posé à l’embouchure de la rive droite du rio La Romana. A cette époque, un port s’y développe lentement. Mais un demi-siècle plus tard, alors que la première guerre mondiale se termine, un moulin destiné à broyer la canne à sucre de la région va donner un coup de fouet à La Romana.

Paradoxe, ce commerce est entre les mains, non pas d’Espagnols, mais d’immigrés italiens. L’activité prospère, aussi bien dans les champs que dans l’industrie de transformation et conduit de nombreux dominicains à venir travailler dans la région. La canne à sucre reste aujourd’hui un des moteurs de l’économie régionale. Dans les années 1970, enrichis par cette activité, les propriétaires terriens décident d’investir dans le tourisme. La vocation balnéaire de La Romana est lancée…

A voir et à faire absolument

Etre bien à La Romana… 

Développée grâce à l’industrie de la canne à sucre, la ville vibre autour d’une place centrale ombragée (Parque Central Duarte), comme il en existe tant dans le pays. Lieu de socialisation des habitants, elle s’anime le soir. Particularité, elle accueille plusieurs statues de joueurs de base ball, ce sport étant largement n°1 dans le pays. Autour du parc, l’animation commerciale est vive avec de nombreux magasins, restaurants, vendeurs de rues... L’occasion de goûter aux plats locaux, comme ces poissons du jour, ou ces viandes grillées accompagnées d’haricots rouges, de riz et de beignets.
 

Etre bien à La Romana, ce peut-être aussi et surtout séjourner dans l’un des hôtels proche de la ville. A moins de 30 km à l’ouest, dans le secteur d’El Soco, le Bahia Principe Grand Romana et le Bahia Principe Luxury Bougainville sont parmi les plus séduisants établissements de la côte. Rappelons aussi que La Romana abrite un port de croisière. Les bateaux accostent à la Marina Casa de Campo, à l’embouchure du fleuve Chavón.

… Ou s’installer quelques jours à Bayahibe/Dominicus

Ces deux secteurs hôteliers quasi contigus, situés à moins de 30 km à l’est de La Romana, accueillent des établissements hôteliers à haut niveau de confort et de prestations. L’atmosphère générale du secteur oscille entre esprit villageois (avec le bourg et le port de Bayahibe – voir ci-dessous) et balnéaire (les plages splendides de sable blanc). La densité d’hôtels est moindre qu’à Punta Cana. Parmi les resorts Premium, citons l’Hilton La Romana, le Dreams Dominicus La Romana et le Viva Wyndham Dominicus Palace.

Se balader dans le village de Bayahibe

Ce village a beaucoup pour séduire. Cool attitude attendue dans les rues pavées ou sableuses du bourg, à la découverte des maisons-cabanes en bois colorées et d’une vie commerçante débonnaire. A Bayahibe, on profitera des « gift-shops » bleues à l’allure de stands de bouquinistes, des échoppes de fruits sur le port, des quelques maisons « nobles » à balcons et piliers, du linge séchant sur des fils et de l’étonnante façade rose et verte du restaurant El Rincón Criollo. Tôt le matin, ne rater pas non plus le départ des pêcheurs ni, entre avril et mai, les neuf jours de fête au village !

Voguer vers l’île de Saona

Les cars de tourisme venus de Punta Cana déversent chaque matin à Bayahibe les voyageurs qui sacrifient à l’une des excursions favorites de la région : l’île de Saona. C’est en effet depuis le port local que partent la plupart des bateaux se rendant sur cette île sauvage. En catamaran ou en bateau à moteur, on file vers cette terre aride à cocotiers, intégrée au Parc national Cotubanamá. Le but ? Profiter des plages désertes, pique-niquer, nager. Mais il vaut mieux opter pour l’excursion longue, c’est celle qui permet de mieux découvrir l’île (voir "Les conseils d’Exotismes").

A travers les eaux chaudes – mais parfois houleuses - de la mer des Caraïbes, l’excursion longe un littoral vide, bordé de sable, de cocotiers et de mangroves. C’est une zone de protection d’espèces en voie de disparition et un sanctuaire pour la faune et la flore dominicaines, parmi lesquels de nombreux oiseaux, la tortue Carey ou le manati (lamantin), un mammifère marin. Une heure de navigation plus tard, voici Saona. Bienvenue dans le paradis désert…

Visiter l’île de Catalina

Cette petite île (comparée à Saona) se trouve au large de La Romana. C’est l’archétype du paradis tropical, avec ses plages immaculées et ses cocotiers. On s’y rend en bateau rapide ou en catamaran, afin de s’y prélasser sur le sable ou de pratiquer le snorkelling dans des eaux remplies de poissons multicolores et de récifs de corail. Farniente, baignade, détente, marche zen, plongée : il n’y a rien d’autre à faire et c’est déjà amplement suffisant.

Etre surpris par Casa de Campo et Altos de Chavón

Casa de Campo, étonnant complexe privé de loisirs et d’hébergement de luxe de La Romana, comprend un parc de plus de 7 000 ha réservé à une clientèle richissime. Donnant sur la mer des Caraïbes, avec plage privée, marina (près de 50 boutiques haut de gamme), tennis, golfs, club équestre, terrain de polo, fitness, aire de rodéo et piscines (ouf !), ce domaine compte pas moins de 1 700 résidences de luxe et un complexe hôtelier regroupant bungalows, villas et restaurants. L’ensemble se visite, moyennant un droit d’entrée assez élevé.

Autre projet mégalo, Altos de Chavón. Il s’agit du caprice de deux milliardaires américains, Roberto Copa et Charles Bludhorn. L’idée ? Construire au dessus du rio Chavón un village italo-espagnol du 16ème s. Le projet fut concrétisé en 1976 et depuis, les visiteurs se frottent les yeux dans ce village européen plus vrai que nature. Rues pavées, maisons en terre cuite ou en corail, église à la façade néo-classique, musée de l’art précolombien, boutiques des musées Larimar et de l’Ambre… l’illusion est trompeuse. Clou du village : un amphithéâtre pouvant accueillir jusqu’à 5 000 personnes ! De nombreux concerts de stars internationales y sont donnés chaque année. 


Naviguer sur le río Chavón

Venu de la région d’El Seibo, le río Chavón se jette dans la mer des Caraïbes entre La Romana et Bayahibe. Dans sa partie finale, il forme une vallée encaissée navigable. Depuis l’embouchure, on remonte le fleuve en glissant sur une eau sombre. La croisière dévoile la petite activité de pêche fluviale et des grottes habitées jadis par les Indiens Tainos. Une belle excursion qui sort de l’ordinaire. Des prestataires organisent ainsi des sorties ou louent des canoës-kayaks. 

S’enfoncer dans la "Grotte aux Merveilles"

La Cueva de las Maravillas, située entre La Romana et San Pedro de Macorís, abrite l’une des plus importantes collections d’art rupestre taïno. Les pictogrammes, pétroglyphes et sculptures des indiens y sont parfaitement conservés depuis des milliers d’années. On y trouve également de superbes formations rocheuses, stalactites, stalagmites, colonnes... 

Découvrir une fabrique de cigares

La République Dominicaine est le 1er producteur mondial de cigares. Si les champs de production du tabac sont plutôt dans les montagnes, plusieurs fabriques de cigares sont installées autour de La Romana. Tabacalera de García a ainsi pignon sur rue : c’est la plus grande usine à cigares du pays, avec environ 4 000 employés. Pour visiter une fabrique plus artisanale, direction la Matilde Cigar Factory. On y voit à l’œuvre des artisans expérimentés, confectionnant les cigares à la main. La boutique offre à la fin de la visite un choix inégalé !

Se faire plaisir au golf

La Romana est une bonne destination pour jouer au golf. La région comprend cinq parcours, dont quatre conçus par Pete Dye, ancien joueur américain devenu designer, décédé en 2020. Ces quatre là se trouvent dans le complexe Casa de Campo (Teeth of the Dog ; Dye Fore ; The Links ; La Romana Country Club – ce dernier est privé). Le groupe Bahia possède aussi un 18 trous, le Playa Nueva Romana Golf Club, sur lequel les clients d’Exotismes résidant au Bahia Principe Grand Romana ou au Bahia Principe Luxury Bougainville peuvent, moyennant participation, s’exercer.

Les conseils d'Exotismes

Préférer la zone Bayahibe/Dominicus à La Romana 

Question de goût… A choisir entre les zones hôtelières de La Romana, Bayahibe et Dominicus, ces deux dernières correspondent sans doute mieux aux critères de séjour internationaux. Elles disposent en prime de belles plages et d’hébergements plus récents. Sauf que le Bahia Principe Grand Romana et le Bahia Principe Luxury Bougainville, côté ouest de La Romana, sont aussi d’un excellent niveau… En réalité, aucun choix n’est perdant !

Choisir l’option "extension d’excursion" à Saona

La sortie en mer classique se contente de débarquer les visiteurs sur un coin perdu de l’île pour pique-niquer sur la plage et se baigner. Mieux vaut prendre l’option "extension". Elle permet en plus de faire escale dans le village de Mano Juan (l’un des deux seuls de l’île) et de découvrir la vie originale de ces "exilés" dominicains, vivant entre cases en bois et petites boutiques.

Privilégier Altos de Chavón à Casa del Campo

Si vous devez ne visiter qu’un seul de ces deux complexes délirants, optez pour Altos de Chavón. Votre humble serviteur a été bluffé par l’architecture (même si elle est "artificielle") et par la position du site, perché en haut d’une falaise surplombant le fleuve Chavón.
 

Sélectionner une petite embarcation sur le rio Chavón

Plutôt que de naviguer sur des gros bateaux pneumatiques, choisissez la liberté en louant des kayaks. Le bas du fleuve Chavón se parcourt facilement en solo.

Jouer au casino

Amateurs de machines à sous, cap sur les casinos ! Le Casino Dominicus, situé entre Bayahibe et La Romana, permet de jouer comme à Las Vegas, mais dans l’ambiance des Caraïbes. 

SNAV / APS /IATA / HISCOX / Banque Populaire / Cartes bleue VISA MasterCard / ANCV Chèques vacances

CONTACTS

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+33 4 96 13 96 13

0 826 10 62 63 (0,20€/min)


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