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The place to travel !
Avec la Riviera Maya au Mexique, Punta Cana est l’une des côtes touristiques les plus inclusives au monde. Ici, sur le littoral sud-est de la République Dominicaine, une gigantesque zone d’hôtel-resorts a été créée ex nihilo, étendue sur près de 50 km au bord de plages de rêve avec palmiers et sable blanc. Destination en soi, elle draine une clientèle mondialisée sur ces rives caribéennes de l’océan Atlantique.
Caractéristiques des resorts : leur taille et le all inclusive, concept poussé ici à son plus haut degré. La première génération d’établissements de chaines a constitué en des hôtels dépassant souvent les 800 chambres, voire même plus de 1 500 pour certains ! Au fil des années, ces hébergements se sont sectorisés, développant notamment des zones Premium ou only adults (c’est-à-dire sans enfant). Les hôtels-clubs plus récents sont moins grands et plus haut de gamme, offrant au final des possibilités de séjours pour tous les budgets.
Le all inclusive plait à ceux qui aiment avoir sous la main l’ensembles des activités. Sports, loisirs, boutiques, buffets à volonté… si on le souhaite pas, nul besoin de sortir du resort pour vivre pleinement ses vacances ! Mais il serait dommage de se priver des offres proposées en dehors. Punta Cana, c’est aussi le royaume des golfs, de la plongée, des loisirs nocturnes, des expériences culinaires, des spas… et la possibilité d’effectuer, non loin, des excursions originales.
Comment aller à Punta Cana ?
La zone touristique de Punta Cana a été conçue dans l’idée de recevoir directement les touristes venus du monde entier. Elle bénéficie de la présence d’un aéroport international, situé à moins de 10 mn des premiers hôtels. Pour rejoindre les plus éloignés, ceux situés au nord de la zone, vers Uvero Alto, il faut compter maximum 45-50 mn.
L’aéroport international de Punta Cana, l’un des mieux desservis des Caraïbes et d’Amérique centrale, reçoit des vols de plus d’une trentaine de pays. Depuis la France, on peut s’y rendre en vols directs avec Air France, Air Caraïbes et Corsair. A noter que depuis 2017, la zone possède un port d’accueil pour les petits bateaux de croisière de luxe : Marina Cap Cana.
Sur place, deux options : profiter des nombreuses excursions organisées par les hôtels ; ou louer un véhicule pour s’échapper en liberté. Punta Cana est reliée par l’autoroute Oscar de la Renta à la zone Bayahibe/La Romana (à env. 1h) et à la capitale Saint-Domingue (à 2h30).
Un peu d’Histoire
D’une côte sauvage à un hot spot fréquenté par des millions de personnes… Si l’écologie a payé son tribut à cet aménagement titanesque, des milliers d’emplois ont été créés dont profitent les Dominicains. Ils permettent aux touristes hédonistes, fans de farniente, de profiter sans compter d’une ambiance tropicale et festive.
L’histoire a commencé au tournant des années 1970, quand des investisseurs nord-américains ont découvert le potentiel de la région, avec ses plages immaculées à moins de 4h de vol de la côte Est des Etats-Unis. En 20 ans, tout s’est développé à vitesse grand V : infrastructures routières, équipements de services, alimentation énergétique… La livraison de l’aéroport international, en 1984, a ouvert la destination au monde.
A l’heure actuelle, la zone étendue de Cap Cana, au sud, à Uvero Alto, au nord, est toujours en extension. Elle accueille plus de soixante hôtels. En 2019, juste avant la pandémie, plus de 6 000 chambres hôtelières étaient en construction dans le pays, dont une partie à Punta Cana. Toutes les grandes chaines internationales sont représentées : Dreams, Barceló, NH Hotels, Wyndham, Hilton, Iberostar, Riu, Bahia Principe… Punta Cana est une destination "monde".
A voir et à faire absolument à Punta Cana
Profiter des plages, tout simplement
48 km de côte… et 48 km de sable blanc. Difficile de faire la fine bouche ! Chaque resort de bord de mer dispose de son accès direct à la plage. Aucun risque, quel que soit l’hôtel, de ne pas en profiter. Allonger sa serviette de bain sous les palmiers, sans avoir autre chose à penser que de choisir le moment d’aller se baigner, avouez qu’on a vu réflexion plus stressante…
Certaines plages sont toutefois "thématisées". Et d’abord pour la qualité de leurs eaux. Avant la pandémie, onze d’entre elles affichaient le "Drapeau Bleu" identifiant les plus propres. Le secteur de Bávaro est réputé accueillir des plages branchées, tendance hipster, telles les plages de Corales et de Cortecito. L’activité commerciale va souvent de pair : cafés tendance, boutiques de sport aquatiques… En revanche, si vous êtes surfeur, cap sur la plage de Macao, entre Bávaro et Uvero Alto. Vous y retrouverez votre communauté. Si vous recherchez plus d’intimité, direction la plage retirée de Juanillo, à Cap Cana, à l’extrême sud de la zone. Bref, à Punta Cana, il y a des plages pour tous.
Se détendre en jouant au golf
10 parcours sont égrenés le long du littoral de Punta Cana. Tentant, non ? Certains sont insérés dans un hôtel-resort (Iberostar Bávaro, Catalonia Bávaro Resort…), d’autres non. Le premier à ouvrir fut The Lakes Barceló Golf Course, en 1991, un 18 trous dessiné au milieu d’une forêt luxuriante et de lacs, avec pas moins de 122 bunkers. La "mode" était lancée.
Depuis, neuf autres ont vu le jour. Deux ont été conçus par la légende Jack Nicklaus : le Punta Espada Golf Club (18 trous), longtemps meilleur golf des Caraïbes ; puis le Hard Rock Golf Club, à Cana Bay, en 2010. Le Cana Golf Club, créé en 2001 est spécial : c’est un… 27 trous constitué de trois parcours de neuf trous (3 x 9 = 27 !). Originalité : 4 trous sont joués directement sur la plage. 27, c’est également le nombre de trous du Cocotal Golf & Country Club.
Pratiquer les sports nautiques
L’Atlantique est propice aux activités nautiques. Le niveau d’équipement des prestataires de Punta Cana est tel que toutes les disciplines sont accessibles. Le kitesurf est tendance et un site en fait sa spécialité : Playa Blanca, plage attitrée du Puntacana Resort & Club. Tous les adeptes de ce sport sont là. Egalement au menu : le paddle. On kitesurf aussi à Playa Juanillo, où les vents sont porteurs. Pour le surf « à l’ancienne », cap sur Macao Beach et son école réputée.
Les kayakistes trouveront leur bonheur dans la lagune de Bávaro. Accessible depuis Cabeza del Toro, ce lagon de 3 km² est un refuge de nature où l’on peut pagayer en observant des oiseaux à travers la mangrove. Quant aux pêcheurs, pas d’inquiétude : en haute mer, à la mouche ou en lagon, mahi-mahi, marlins, mérous, barracudas et tarpons sont au bout de la ligne. La capture avec remise à l’eau est de plus en plus pratiquée.
Mettre sa combinaison de plongée
Le spectacle est au rendez-vous sous l’eau autour des récifs coralliens et des épaves. Sans être l’un des meilleurs spots du monde, les fonds « puntacaniens » ont de la ressource. Les débutants fileront à El Acuario (aquarium). Il concentre un maximum de poissons dans un petit périmètre. A moins de 7 m, raies-aigles, poissons porcs-épics, poissons-perroquets… viendront taquiner votre masque. Autres sites pour néophytes : Les Cuevitas et El Canal.
Les épaves du El Astron, de l’Enriquillo RM-22 et du Monica sont réservées aux plongeurs expérimentés. Posées à 12 et 18 m de fond, les deux premières abritent de nombreuses espèces. Parmi les autres surprises : la grotte sous-marine Cueva Taina de Macao (stalactites et stalagmites !) et le musée immergé Igneri Caribe, avec ses statues d’Indiens Taïnos, à découvrir en snorkelling.
Se divertir jusqu’à plus d’heure…
Restaurants à thèmes, bars à cocktails, casinos… Punta Cana offre mille occasions de se distraire, dans les resorts comme à l’extérieur. Hors des hôtels (qui disposent de leurs propres bars et restaurants), les marinas sont les premiers endroits auxquels penser pour vivre une soirée sans ennui. Punta Cana Resort & Club Marina est réputée pour ses bars à cocktails chics, près de yachts luxueux, et pour son restaurant La Yola, avec son menu méditerranéen. Puntacana Village est plus populaire, autour de ses bars à vins.
Marina Cap Cana est positionnée Premium. A côté de ses bars à cocktails haut de gamme (Versus, Api Beach Club…), se trouvent des boutiques de cigares, des galeries d’art et des bijouteries, ouvertes jusque tard. Ambiance sophistiquée mais détendue. Si vous allez au Sanctuary Town, près de la plage de Juanillo, vous profiterez d’une dizaine de cafés, de clubs de cigares et de bars à tapas.
Vous êtes joueur ? De Cap Cana à Uvero Alto, les casinos d’hôtels ou externes ont pignon sur rue. Le plus représentatif est le Hard Rock Casino, avec plus de 400 machines à sous. Que la chance soit avec vous ! Citons aussi le Princess Casino, dans le Bávaro Princess Hôtel. Roulette et blackjack accompagnent les joueurs en musique jusqu’au bout de la nuit. Bref, Punta Cana n’est pas Las Vegas mais peu s’en faut.
Vivre la (boite de) nuit
Quittez votre maillot de bain pour enfiler vos paillettes ! Punta Cana est incontestablement une destination « night friendly », avec des discothèques et des salles de concerts à haute intensité de divertissement. Pop, house, regaetton, danse… les nuits sont hot hot hot. Parmi les lieux les plus célèbres : Coco Bongo. Ce show-club propose un numéro décoiffant, mélange d’happenings, de danse, de musique et de cirque. Un seul but : en mettre plein la vue… et les oreilles, à grand renfort de décibels.
D’autres night-clubs et bars musicaux ont acquis une immense réputation : l’Imagine (dans une grotte !) ; Bachata Rosa et ses rythmes dominicains (au Blue Mall Punta Cana) ; l’Oro Night Club (au Hard Rock Punta Cana) ; Pacha ; Mangu… Sans compter les clubs dominicains de Fruisa, en retrait du littoral, où bachate et merengue sont rois... et toutes les discothèques des hôtels – il y en aura forcément une dans le votre.
Tout oublier dans un parc d’attractions
La zone de Punta Cana accueille pas loin d’une dizaine de parcs de divertissement et aquatiques. Le parc d’Aventure Bávaro, l’un des plus importants, propose tyrolienne, escalade, segway, paintball, simulateurs de vol, VTT et même un Jurassic Park… Aventure Canopée est une méga destination pour ceux qui aiment les tyroliennes extrêmes : plus d’1,3 km à survoler les arbres.
On ne va pas tous les décrire mais sachez que l’aventure vous attend aussi au Dolphin Island Park (nager auprès des dauphins), au Parc Manati (plantes et animaux tropicaux), au Monkeyland (singes) et au Scape Park, pour ne citer qu’eux.
S’échapper dans la nature
Si les paysages d’arrière-pays spectaculaires de la République Dominicaine se trouvent plutôt à l’ouest, les terres autour de Punta Cana ont aussi de beaux atouts. Comme au Mexique, on peut se baigner dans des cenotes, ces bassins d’eau douce naturels perçant le relief. Las Ondas s’atteint par un escalier qui lui-même rejoint une grotte. D’autant plus mystérieux qu’on y trouve des inscriptions d’Indiens Taïnos ! Hoyo Azul, lui, repose au pied d’une falaise de 75 m couverte de végétation. On y parvient en traversant un pont suspendu.
Autres possibilités : la visite de grottes. Le parc national de Cotubanamá, situé à la pointe sud-est de l’île, à une heure de Punta Cana, en est rempli. La Cueva de Berna y est classée parmi les grottes taïnos les plus importantes de la République dominicaine, grâce au nombre élevé de pétroglyphes qu’elle contient. Il est possible aussi de randonner dans le parc. Au nord-ouest de Punta Cana, cap également sur la Cueva Fun Fun, motif d’une randonnée et même d’une descente en rappel.
Depuis les hôtels de la côte, plusieurs prestataires proposent des sorties « Safari » dans l’arrière-pays. Ne vous attendez pas à une expédition animalière dans la savane. Mais plutôt à une journée funny en 4x4 dans la campagne dominicaine, histoire de découvrir les plantations de canne à sucre, de cacaoyers et quelques villages. Une sortie tranquille, comme l’est celle à l’Indigenous Eyes, le parc « écologique » du Puntacana Resort & Club, 600 ha de forêt tropicale avec oiseaux et iguanes.
Pour une vraie aventure, demandez à la réception de votre hôtel le contact d’un prestataire proposant de vous emmener une journée à la cascade de la Jalda en Miches. Il faudra partir très tôt pour découvrir celle qui est considérée comme la plus haute cascade du pays – 120 m. Pas loin de 100 km sont nécessaires pour rejoindre, au-delà d’Uvero Alto, le parc national Saltos de la Jalta. Puis 4h de marche (2h30 à cheval, si bon cavalier) sont exigées. Renseignez-vous mais des transferts en hélicoptère semblent possibles depuis Miches.
Ne pas oublier la séquence culture et société
Parlons de la basilique Nuestra Señora de la Altagracia. Cet édifice religieux est bâti au cœur d’Higüey, une ville placée entre Punta Cana et Saint-Domingue, à moins de 50 km de la côte. Cette immense basilique en béton armé est l’un des sites les plus surprenants du pays. De style Le Corbusier, elle est l’œuvre de deux architectes français. Construite dans les années 1950, elle accueille sous une arche de 80 m les dominicains fidèles à la Vierge Marie. Stupéfaction assurée en découvrant ce vaisseau gris coloré de vitraux, dont la solidité en a fait… le meilleur abri anticyclonique du pays.
Sinon quoi ? En allant à Boca de Yuma, on visitera la Casa Ponce de León, maison d’explorateur espagnol du 16ème s. (musée). On pourra aussi découvrir une fabrique de cigares (Don Lucas, au centre commercial Mundo Auténtico), le musée de la Altagracia (peintures et bijoux, près de la basilique), le Yucayeke Museo Indígena (à Macao, recréant des scènes de la vie des Indiens Taïnos) et même aller danser à Saint-Domingue, la capitale.
Les conseils d’Exotismes
En mars, se lâcher au carnaval
Chaque année, début mars, les troupes des meilleurs carnavals de la République Dominicaine viennent défiler à Punta Cana. Une occasion unique – et supplémentaire ! – de faire la fête dans cette méga destination touristique.
Profiter en toute sécurité des sports nautiques
Il s’appelle Rad Park. 100% dédié aux sports aquatiques, ce parc propose des expériences hyper funny sur un lagon naturel tranquille, au centre de Punta Cana. La cible : les clients désireux de découvrir les sports aquatiques en toute sécurité. Wakeboard, paddle, flyboard, slack, tubing… sont au programme. Idéal en famille.
Choisir l’option excursion à Saona
On l’effectue plus facilement depuis la zone hôtelière de Bayahibe. Mais depuis Punta Cana, elle est aussi réalisable. L’excursion en mer classique se contente de débarquer les visiteurs sur un coin de l’île pour pique-niquer sur la plage et se baigner. Mieux vaut prendre l’option « extension ». Elle permet de faire escale dans le village de Mano Juan (l’un des deux seuls de l’île) et de découvrir la vie originale de ces « exilés » dominicains, vivant entre cases en bois et petites boutiques.
Aller à Boca de Yuma
C’est une excursion à ne pas rater. Ce vrai village de pêcheurs cul de sac est au croisement de la mer Caraïbe et de l’océan. Au bout, à l’embouchure du fleuve Yuma, voilà un authentique morceau de vie dominicaine : la langueur tropicale y règne, avec la musique latine s’échappant de transistors, pêcheurs placides, fillettes coquettes et rieuses. Il y a aussi des échoppes aux façades colorées, des grands-mères affairées à la cuisine… A faire absolument.
